Les pilotes ont offert un beau spectacle sous le soleil pour le samedi.

Quant au dimanche, si la pluie intermittente a perturbé les préparatifs, les courses n’en ont pas trop souffert.

Écoutons quelques concurrents.

• Mattia Maimonte.

Je suis à Chimay pour la deuxième épreuve. La première à Mettet m’a apporté beaucoup de satisfaction : premier aux deux manches.

Ici hier, pour le premier essai, je fais un seul tour. Au deuxième, je suis premier. En qualification et pour cette manche, je suis devant.

Je dispose d’un nouveau moteur qui doit être rôdé.

Lors de la saison dernière, je me suis cassé la cheville. Cette saison est bien partie et j’espère être champion en Belgique et dans le top 5 européen.

La première manche européenne est à Albaida le 21 avril.

Albaida.

L’an dernier, avant la blessure, j’étais 5ième.

Je veux continuer sur cette voie et surtout, en faire mon métier.

• Jordan Baltus.

A moto en compétition comme Barry, mon petit frère. Je prends exemple sur lui. C’est cool, c’est gai.

J’ai pratiqué un peu le cross plus jeune, la vitesse vers 17-18 ans et le supermotard depuis 2 ans.

C’est le domaine que je préfère, où je prends le plus de plaisir. Il combine vitesse et cross. Le budget est raisonnable et je suis au boulot le lundi.

Dommage qu’il y ait si peu de courses. En Belgique, il est difficile d’obtenir les autorisations indispensables. 8 à 10 courses seraient bien.

Cette saison, nous aurons 5 compétitions en Belgique et c’est vraiment trop peu au vu des frais engagés. Dommage parce que l’ambiance est vraiment familiale.

Pour rouler plus, je m’inscris en 2 catégories (S3 et S1) avec 2 motos différentes. Je multiplie le plaisir.

• Yana Opligtenberg.

Une jeune fille de 16 ans à moto en compétition ?

Cette passion me vient de mon papa. Depuis toute petite, je dis et répète que je veux faire de la moto.

Il a voulu m’impressionner, me faire peur et j’ai répondu « Encore ».

Depuis mes 4 ans, je roule peu car mes parents n’apprécient pas.

Il y a 3 ans, j’ai débuté en compétition. Le plaisir et la motivation sont toujours croissants. Je suis plus à l’aise sur ma moto actuelle.

Ma moto est un cadre d’une 125cc et le moteur d’une 85cc.

Un souvenir important est ma participation au Superbiker en 2023, ce qui m’a permis de prendre conscience de mes progrès.

Malheureusement, c’est aussi un mauvais souvenir. Un concurrent percute ma moto. Je tombe et me casse la clavicule.

• Mario Opligtenberg.

Je suis le papa de Yana. J’ai commencé à rouler avec des amis.

Bien vite, des défis sont lancés et relevés en compétition vers 2014. Comme mon papa roulait en cross, tout petit, je fréquentais les motos.

Cette passion continue dans la famille et en famille.

Je n’ai pas de mauvais souvenir mais assis sur la moto, c’est toujours un bon moment en famille et entre amis.

• Roméo Fiorentino.

Je m’entraîne surtout en cross pour être prêt pour Spa et je travaille la condition physique par la course à pied.

Le circuit de Chimay est difficile, exige une moto bien réglée et j’y prends beaucoup de plaisir à rouler.

Le supermotard, ce sont des trous, des cailloux, de l’asphalte glissant, différent des circuits du mondial. Il faut faire ‘avec’.

En mondial, je ne participerai qu’à 2 courses à Saint-Wendel en Allemagne et en Belgique à Mettet.

Sankt-Wendel.

Mettet Superbiker 2024.

Si vous ne connaissiez pas ce sport, vous avez un aperçu.

Il vous reste à découvrir le spectacle qu’il présente.