CX-5, c’est un missile M’sieur ?

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2018-01-19 18:27:38   

Moins connu que le roadster MX-5, le CX-5 représente cependant ¼ des ventes de Mazda !

Il est le numéro 1 de la marque avec déjà plus de 1,5 millions de véhicules vendus dont plus de 350.000 en Europe.


Mazda CX-5 - Video.

Avec cette deuxième génération, Mazda joue gros. Pas le droit à l’erreur pour la marque d’Hiroshima...

Alors pari réussi ?


Coté look.

Les changements extérieurs sont peu nombreux. Sur les bases de son succès, les designers affinent encore plus les traits.

Telle une bouche béante, la calandre apporte l’image massive du SUV, les feux avant contribuent à la félinité du regard de ce CX-5.

Le bon équilibre entre ‘attitude massive’ et ‘style affiné’.


En longueur, il prend 1 petit centimètre et abaisse sa hauteur de caisse de 35mm. Visuellement, il apparaît plus trapu que son prédécesseur.

Une nouvelle couleur arrive au catalogue, le Soul Red Crystal, une couleur vive et pleine de « peps ».

® Mazda.
® Mazda.

Habitacle.

L’intérieur est soigné, bien fini mais manque un peu de ‘fun’. Je retrouve le classique de chez classique.

La planche de bord, totalement repensée, est moins lourde que dans la version précédente.


La position de conduite est bonne, le volant 3 branches tombe bien dans les mains. Vous êtes le maître à bord de votre vaisseau-amiral !

Les sièges sont confortables mais manquent de maintien latéral.


L’habitabilité est bonne, aussi bien à l’avant que pour les passagers arrière qui trouveront facilement leurs aises.

De plus, un dossier inclinable permet de piquer un petit somme. Par contre, la banquette n’est pas coulissante.

Le volume du coffre n’est pas en reste et propose 506L et 1620L banquette rabattue.


Coté interface MultiMedia, je ne suis pas convaincu par le petit écran de 7’’, ni par le GPS qui a eu tendance à s’emmêler les pinceaux.

Motorisation.

Sous le capot, Mazda fait la part belle au diesel et à l’essence, rien de bien exotique.

Vous couplez le tout à une boîte manuelle ou auto, ainsi qu’à la traction ou à la traction intégrale.

En essence, vous trouvez un bon 2,0L atmosphérique de 160 ou de 163cv mais aussi un 2,5L de 194cv, commis d’office en 4x4.


Pour le diesel, le bloc de 2,2L offre une version à 150cv ou à 175cv. Ce dernier est fourni de série avec la transmission intégrale et fera l’objet de l’essai dynamique.

On the road.

Ce CX-5 est dynamique et sûr. Equipé du système de contrôle G-Vectoring (répartition du couple entre les roues avant qui améliore la motricité), la précision de conduite est au rendez-vous.


Le moteur 2,2L de 175cv couplé à la boîte auto ‘matche’ bien. Il est assez vif et la boîte suit le tempo imposé, sans toutefois être au niveau d’une double-embrayage.

J’aurais aimé des palettes au volant qui vont de pair avec la philosophie d’un SUV dynamique !

Le CX-5 est relativement léger pour un véhicule de ce segment. Les amortisseurs le maintiennent bien et les mouvements de caisse sont faibles.


Malgré une suspension ferme, il est confortable à souhait.

La voiture est silencieuse. Afin de réduire les bruits parasites, un travail important a été développé par les ingénieurs et le résultat est éloquent.

Quand vient le moment de conclure.

Après ce gros lifting, le CX-5 améliore encore les qualités dynamiques qui séduisaient dans la première génération.

Ses traits sont affinés et il s’est bonifié sans voir son prix s’envoler.


Comme souvent pour les véhicules japonais, un équipement de série généreux plaît toujours aux futurs acquéreurs.

Les + :

 Qualité des finitions.
 Look.
 Moteur performant.
 Comportement dynamique.
 Confort.

Les – :

 GPS ‘Has been’.
 Absence des palettes au volant.

Dimitri Haulet.

Nos photos.

Mazda CX-5.

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