Classic Boulevard à Brasschaat : encore une belle édition ! (seconde partie)

Benoît Piette    2017-09-08 10:10:43   

Cheminant le long des voitures rassemblées, certaines méritaient que l’on s’y attarde : non pas qu’elles soient prestigieuses, mais elles ont marqué chacun d’entre nous : notre voisin, notre instituteur ou notre oncle en possédait une.

Avec elles remontent les souvenirs enfouis…


Voici une rare Wolseley 18/85.

Ce nom a été utilisé à deux reprises par la marque : la première fois en 1938 jusqu’en 1948, elle concernait une berline propulsée par un six cylindres en ligne de 2322 cm³ développant 85 ch à 4000 rpm, moteur qu’elle partageait avec la MG SA contemporaine.

Voici un exemplaire trouvé sur le site du Wolseley Owners Club anglais.



La seconde fois, en 1967 à l’époque de la BMC (British Motor Corporation), elle était la version la plus huppée de l’Austin et de la Morris 1800.

Proposée aux fidèles de la marque Wolseley elle se différencie des Austin et Morris par une finition où le cuir, la ronce de noyer et les tapis de haute qualité étaient la règle.
Comme toute Wolseley qui se respecte, l’insigne de la marque s’illumine au centre de la calandre.

Ce véhicule, dénommé ADO17 dans le jargon de la BMC (Amalgamated Drawing Office), était une variante plus puissante de l’Austin 1100 de 1964 développée en commun par Alec Issigonis et Pininfarina suite au succès de la Mini.


Plus large (1,70 m) et plus basse (1,41 m) que ses contemporaines, elle était surnommée Landcrab (crabe terrestre).
Cette traction avant de 4,22 m était propulsée par un quatre cylindres de 1798 cm³ en ligne développant 85 ch à 5300 rpm et un couple de 134 Nm à 2100 rpm. Elle disposait d’une suspension ‘Hydrolastic’ dont l’élément élastique est le caoutchouc.

Bien que séduisant, ce système que l’on retrouve aussi sur d’autres voitures britanniques nécessitait des opérations de réglage qui n’étaient pas nécessairement à la portée de tous.


D’abord apparu sous la marque Austin, deux variantes de l’ADO17 ont été commercialisées par BMC comme Morris 1800 en 1966 et puis comme Wolseley 18/85 en 1967.
A noter que l’ Austin 1800 a été sacrée Voiture Européenne de l’Année en 1965.

En 1968, la Mk II apparaît une version 1800 S délivrant 95 ch avec un carburateur double corps et des freins plus grands. Ses sièges avant sont séparés et inclinables.

A partir de 1970, le moteur est alimenté par deux carburateurs SU HS6 délivrant 97 ch.


Enfin, l’année 1972 voit apparaître la Mk III mais aussi la fin de la Wolseley 18/85 qui cède sa place à la Wolseley Six propulsée par un six cylindres de 2227 cm³.
Après 35000 voitures construites, Wolseley cessa la production de l’ADO17 en 1974.

Le modèle présenté est un modèle de 1969 équipé d’une boîte automatique.
Pour de plus amples informations sur la marque Wolseley, dirigez-vous vers le site du Wolseley Owners Club.

Pour cette édition, le Classic Boulevard n’a pas failli à sa réputation, n’en déplaise à l’autophobie des édiles communaux de la métropole scaldéenne.

Voir aussi la première partie de ce reportage.

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