Les Séries "by Peter Auto" font escale dans le Gers (part 1)

Benoît Piette    2021-07-28 11:43:36   

Dernier meeting des Séries by Peter Auto avant la trêve estivale. Le soleil est au rendez-vous, les concurrents aussi pour défendre leurs points au classement.

Cela faisait depuis 1996 que les équipes de Peter Auto n’avaient pas organisé de course sur ce circuit.
En voici le compte-rendu de course.


THE GREATEST’S TROPHY
40 minutes de course

Ce sont les automobiles du plateau The Greatest’s Trophy qui ouvrent le bal du meeting de Nogaro Classics.

En tête de course, les Bizzarrini et plus particulièrement Leon Ebeling (#68) qui réalise un très beau départ devant Christian Bouriez (#46). Ce n’est pas la première fois que l’on peut observer ces deux voitures lutter pour la gagne. La Bizzarrini #46 s’envole entre les mains de Christian Bouriez mais c’est sans compter sur la ténacité de Leon Ebeling (#68). Il reste 18 minutes de course et surprise au niveau de la courbe Rocher Dubos, Christian Bouriez est immobilisé suite à une panne technique.

Il perd la tête de la course, la voiture de sécurité entre en piste. Le restart est donné sous la conduite de Christian Dumolin en Ferrari 250 GT SWB (#20) mais face à la Bizzarrini, la Ferrari se fait vite rattraper. Bouriez est tellement concentré sur sa course qu’il en oublie par ailleurs de marquer son pitstop obligatoire. Il écope d’une sanction de trois tours de pénalité.
La victoire revient à Leon Ebeling et sa Bizzarrini.

Deuxième course du week-end. Tour de chauffe, la Maserati 300S (#224) s’arrête après la ligne droite des stands au niveau du virage de la Ferme alors qu’elle avait réalisé une belle course hier avec un podium à l’indice de performance. Le pilote, Conrad Ulrich (#224), est contraint d’abandonner avant même le feu vert. Elle est évacuée alors que les autres automobiles du plateau The Greatest’s Trophy s’élancent.

La Bizzarrini de Dirk Ebeling (#68) est, comme la veille, irréductible ! De son côté, Pierre-Alain Thibaut en Ferrari 250 SWB (#20), qui a relayé Christian Dumolin, compte bien prendre sa revanche sur la précédente course. Le pilote assure le show et réduit l’écart avec la #68. Il reste moins de 27 minutes et les deux voitures se talonnent. Le changement de leader se fait à plusieurs reprises mais leur querelle leur fait oublier une menace : Christian Bouriez, lui aussi en Bizzarrini (#46) qui finit par prendre la tête. Mais cela est de courte durée avec l’arrivée de Leon Ebeling (#68) en piste qui signe le tour le plus rapide en 1 :46.
Il reprend la première place et s’envole !

ENDURANCE RACING LEGENDS
30 minutes de course

Il est un peu plus de 14h00 quand l’Endurance Racing Legends s’élance sur la piste et Franck Morel donne déjà clairement le ton avec sa Dodge Viper GTS/R (#153). Au fil des tours, l’écart se creuse, la victoire lui semble assurée. Le cœur de l’action est clairement la bataille pour la troisième place qui fait rage entre Nick Padmore en Porsche 996 GT3-RS (#76) et Emmanuel Brigand en Porsche 997 GT3 RSR (#1).

Le duel est absolument somptueux. Les deux pilotes se mènent une guerre sans relâche. Le drapeau à damier est agité dans les airs par le commissaire de piste, le verdict tombe c’est la Porsche 996 qui remporte l’affrontement !
Merci messieurs pour ce beau spectacle.

Dernière course du week-end. L’Endurance Racing Legends vient clore le Nogaro Classics. Frank Morel (#153), vainqueur de la précédente course en Classic Endurance Racing, change de monture et passe sur une Dodge Viper GTS/R. Il est à la première place sur la grille de départ et lance le peloton. Derrière lui, la Porsche 993 GT2 Evo de Benoit Romac (#52) et Emmanuel Brigand en Porsche 997 GT3 RSR (#1). Mais alors qu’il talonne la Porsche 993 GT2 Evo (#52), Emmanuel Brigand est en difficulté (#1), des flammes s’échappent de sa voiture, il rentre rapidement aux stands. Le verdict tombe quelques minutes plus tard, problème de pression d’huile, Emmanuel abandonne la course.

La troisième place revient donc à la Porsche 993 GT2 (#18) pilotée par Heiko Ostmann. Une voiture, qui d’après nos amis d’Auto Hebdo, aurait participé et gagné à plusieurs reprises à célèbre course de Pike Peaks dans les années 90. Franck Morel (#153) est toujours en tête mais Benoit Romac (#52) le met sous pression.

Soudain, la Dodge Viper (#153) est immobilisée juste avant le double S, elle chute au classement. Frank Morel n’arrive pas à redémarrer en raison d’une cassure nette et sévère au niveau de la transmission.
La victoire revient à Benoit Romac et sa Porsche 993 GT2 Evo (#52).

SIXTIES’ ENDURANCE
2h de course

Les qualifications de la veille ont annoncé la couleur. En effet, les six voitures de tête se situent dans la même seconde.
On y trouve des Shelby, une Jaguar Type E ainsi qu’une TVR Griffith. Damien Kohler et sa Shelby Cobra (#16) ouvrent la piste mais après quelques tours, il est rapidement rattrapé et mis en danger par Vincent Kolb (#64) et Urs Beck (#369) également à ses trousses. Une quatrième voiture vise elle aussi le haut du podium : la Shelby Cobra d’Yves Scemama (#152). Parti huitième sur la grille de départ, le pilote est endurant et remonte le classement pourfinalement rejoindre la première place à ce moment là détenue par Urs Beck (#369).

 A peine quinze minutes après le début de la course et la #64 semble avoir desdifficultés, cela se confirme quelques minutes plus tard avec un retour aux stands : problème de fuite d’huile au niveau des freins. Le pilote tente de revenir en piste mais il est rapidement contraint d’abandonner, quel dommage après ce si beau début de course !

Trente-huit minutes avant la fin du temps réglementaire, la voiture de sécurité rentre en piste suite à une sortie de Vincent Neurisse (#181). De son côté, le pilote allemand Patrick Simon, qui à pris le relais du Suisse Urs Beck (#369) mène la course. Yvan Mahé (#152), alors en deuxième position, profite du restart de la course pour mettre la pression à la Shelby Cobra (#369) mais c’était sans compter sur Christophe Van Riet, qui lui aussi, vise la victoire et double Yvan à moins de quinze minutes de la fin pour se placer sur la seconde marche du podium.

Et oui, il s’agit bien d’une course d’endurance !

Doriane Raffin

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