Rallye du Centenaire (Part2) : La course de Nîmes, pas dans les arènes !

Daniel Pigeolet    2005-06-13 19:16:00   


La course de Nîmes, pas dans les arènes !

A 12h39, nous ouvrons la route à 35 km/h pour près d’une heure de balade, sur une route et un paysage que nous avions vus sous la neige.
Petite liaison vers Lalouvesc, autre haut lieu du Monte Carlo et c’est déjà le départ pour la ZR 6. Nettement plus sinueuse et étroite, moyenne un peu plus élevée : 45 km/h. Nous avons le temps de profiter du paysage, tout en restant attentifs au chrono et à la circulation. Prise de temps à l’entrée de Lamastre, judicieuse dans un virage bien camouflé.

La journée est finie, mais il reste 170 km de liaison à 50 km/h via la N86, pour rejoindre Nîmes. Le Theil, Bourg St Andéol , Pont-St-Esprit, Remoulins, malheureusement, nous n’irons pas au Pont du Gard et entrée dans Nîmes. Au fur et à mesure que nous rapprochons de Nîmes, la circulation devient de plus en plus difficile et lente. L’entrée sur les boulevards périphériques se faisant vers 17h30, c’est le... bordel. Ce n’est pas possible, nous n’arriverons pas à pointer dans les temps au contrôle d’arrivée, déplacé du Centre Ville au Stade des Corbières.

Nous aurions du attaquer plus fort sur le routier et suivre les Allemands Juntgen-Müller sur 300 SL Roadster, 3è du Monte Carlo 2005. Il faut toutefois reconnaître que la petite BMW 1502 n’a pas les chevaux nécessaires. Des concurrents parisiens en Jaguar Type E, nous suivent allègrement sur le" périf" où les vitesses atteintes sont largement prohibées.

Juntgen-Müller sur 300 SL Roadster, 3è du Monte Carlo 2005

A un feu rouge devenu vraiment rouge, je crie à Eric STOOOOP. Coup de frein magistral jusqu’au milieu du carrefour où la Jag nous a rejoint, avec le nez presque en dessous du cul levé de la BM. Mais le chrono tourne, le dernier rond-point sera avalé et l’entrée au Stade remarquée : nous arrivons dans notre minute après 400 km de route. Ouf, nous avons eu chaud... pour nous entendre dire, que l’organisateur supprime le retard à l’arrivée, nombreux concurrents n’ayant pas lu leur briefing de dernière minute, mentionnant le changement d’arrivée. Bon, ben si l’on veut !!! Moi, je ne pense qu’à une chose, mais non pas celle là, une douche et un petit somme. Quant à Eric, il rit encore de notre course pas dans les arènes, mais sur le périf de Nîmes.

Classement après la 2è journée :
 1er Mossoux-Pigeolet 30 points
 2è Vandeneynde-Vandeneynde 70 points
 3è Hintikka-Suonio 75 points
 et excellente surprise 4è Duchateau-Laduron 80 points

A l’analyse, nous prenons 9, 9 et 7 points sur les 3 ZR, ce qui me paraît beaucoup, mais tout le monde est derrière et l’écart se creuse.

Allez au dodo et à demain. Encore une petite anecdote sur nos amis de l’assistance pas publique, quoique vu le monde qui défile à notre table : le Novotel très luxueux étant situé au Centre Ville, en face des Arènes, ils n’ont rien trouvé de mieux, que de se garer dans le jardin public, juste devant l’entrée de l’hôtel, AVEC LA BENEDICTION DE LA POLICE ET SOUS LE COUVERT DE L’HOTELIER, la bannière du Rotary déployée sur le côté de la camionnette encore aux couleurs orange strié de la Régie. Mais comment font-ils ????

L’assistance prépare sa nuit dans le jardin public !

Nîmes - Menton : la journée de course la plus difficile.

Vendredi 10 et déjà avant-dernier jour de course : Nîmes - Menton

08h00, nous avons pris l’habitude d’ouvrir la route et de démarrer à petite vitesse. Le périf est relativement dégagé, mais de nombreux feux rouges nous ralentissent. Direction Avignon via Remoulins. Après 45 km, la 4 bandes à l’entrée d’Avignon est bloquée, tellement la circulation est dense. Mais où donc l’organisateur nous a t’il emmené ? Le retard prend de l’ampleur. La route vers Carpentras ne nous permet pas de nous refaire et en plus, c’est le marché, nous traversons le Centre Ville. La Police est débordée, bref, c’est le bouchon complet. Les Finlandais, sur Porsche 911, slaloment dangereusement dans la circulation. Nous arriverons au contrôle horaire avec 6’ de retard, comme beaucoup de concurrents. Les pénalités seront supprimées.

La Porsche Carrera des Finlandais.

Ascension du Mont Ventoux, la BMW grimpe sagement.

Nous voici donc au pied de ce fameux Mont Ventoux, surnommé le pelé, haut lieu de notre ZR 7, prévue initialement à 25 km/h (?), mais modifiée à 45 km/h. Heureusement. La montée fort verdoyante et ombragée dans les premiers kilomètres est assez plaisante, pour se terminer au Chalet Renard par une absence totale de végétation. Tout de même curieuse dame nature.

En cours de route, nous verrons les participants du championnat de France de la montagne qui a lieu le week-end, débarquer et essayer leurs monstres, formules et protos. Je peux vous dire que l’on se sent petit dans la BM. Mais nous, on fait beaucoup de kilomètres, eux...
Nous voyons le radar d’arrivée au dernier moment, mais je pense que nous passons à 0. Excellent.

A l’arrêt (20’) qui suit, discussions entre participants. Beaucoup n’ont pas lu les dernières modifications, dont le changement de moyenne du Ventoux. Cela va faire des dégâts parmi nos poursuivants immédiats. Bon, il faut filer maintenant vers Sisteron, rejoindre la Route Napoléon, Digne-les -Bains et Saint-André-les -Alpes atteint vers 13h30, après 240 km de route. Ouf, il est temps, nous avons très faim. Pour le menu et la table, je vous renvoie aux photos jointes. L’embrayage de la 1502 donne des signes de faiblesse. Qu’à cela ne tienne, Eric « Mac Gyver » remplace l’eau du lave-glace par du coca et laisse pendre le tuyau au dessus de la cloche d’embrayage. Un coup de patine, un coup de coca...et cela marche.

ZR 8, un autre haut lieu du Monte Carlo : La Colle St Michel. Une vingtaine de bornes à 40 km/h, mais route étroite et très sinueuse en montagne. Il faut être attentif, car la circulation en face est bien réelle et nous ne sommes pas à l’abri d’un riverain. N’oubliez pas que nous ouvrons la route avec le n°1. La prise de temps est excellente : 1". Nous avalerons Annot, Entrevaux, pour rejoindre Puget-Theniers, départ de ZR 9. Très longue, plus de 40 km à 45 km/h : Col de St Raphaël, Clue du Riolan (très, très étroit, entre la falaise et le muret), Roquesteron et arrivée à Gilette (qui a dit que c’était...rasant ?). Après cette longue concentration, je suis vidé. La rhino est toujours bien présente. Heureusement, il ne nous reste plus qu’une soixantaine de kilomètres sur grands-routes et autoroute pour enfin voir la Grande Bleue... sous la pluie et le ciel gris.

La cuisine, les réparations, un dortoir, tout a été fait dans cette camionette de l’équipe d’assistance du DCC.

Nous ne nous attarderons pas au parc fermé, vite à l’hôtel très, très moyen, dans un quartier très, très moyen. Heureux ceux qui ont hérité d’un 4* en bord de mer. Moi, je vais au lit, je dois récupérer, avant le repas du soir, dans un restaurant sur la plage. Superbe, cette vue sur mer, les pieds dans le sable.

Allez, maintenant le classement.
Vu les problèmes routiers, le retard aux contrôles horaires sont annulés et la ZR 7 aussi. Trop de co-pilotes n’ont pas lu leur briefing. Dommage pour nous et nos équipiers.
BMW n° 1 : ZR 7 : 0 points ZR 8 : 2 points ZR 9 : 3 points.

Classement à 23h59 !!! :
 1er Mossoux-Pigeolet BMW 1502 35 pts
 2è Hintikka-Sounio Porsche 911 88 pts
 3è Morris-Mc Crea (dames) Volvo P1800 111 pts
 4è Duchateau-Laduron Jaguar Type E 113 pts
 25è Louckx-Geiben Mercedes 300 SL 1840 pts
Sauf gros pépin, nous ne savons plus être rattrapés à la régulière.

Daniel Pigeolet.

 Partie 1 : si vous avez raté de début de l’histoire

 Partie 3 : Dernière journée, 256Km mais un programme ardu !

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