Skoda Kodiaq RS.

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2019-08-08 20:18:55   

Les SUV ont le vent en poupe, c’est une certitude.

Pour la marque Skoda, le Kodiaq se pose en patriarche.

Il est maintenant décliné en version sportive ‘RS’, le moment idéal pour y grimper.




Look.

Il est posé sur la plateforme MQB, chère au groupe VW.

Quelques petites notes ci et là apportent des touches de sportivité à ce Kodiaq qui, à première vue, ne se présente pas ainsi.

A noter, des jantes de gros diamètre en 20’,


des boucliers redessinés, une calandre noire du plus bel effet


et une bande réfléchissante traversant la face arrière, commune aux modèles RS de la marque.


Rien de transcendant pour le spectateur Lambda mais un plus pour les amateurs.

Motorisation.

Sous le capot, nous retrouvons un moteur diesel, étrange au vu des choix possibles dans la banque d’organes du groupe mais en adéquation avec la philosophie du gros SUV.

A ce jour, le 2,0L. bi-turbo développant la bagatelle de 240 ch. pour un couple de 500 Nm dès 1750 Tr/min est le moteur diesel le plus puissant de la marque.


Il est couplé à la boîte de vitesse automatique DSG à 7 rapports qui, à mon avis, reste une référence pour sa réactivité et sa douceur.

L’exercice du 0 à 100 km/h est plié en 6,9 secondes alors que la vitesse maximale atteint les 220 km/h.

Du côté de l’intérieur.

2 magnifiques sièges baquets recouverts d’alcantara et imitation carbone, avec appuie-tête intégrés trônent à l’avant de l’habitacle.

L’ambiance ‘course’ est à son apogée.


La surpiqure rouge apporte du contraste et la touche finale ‘racing’.

Le tableau de bord digital est de série sur cette version RS. Plusieurs visuels sont possibles, afin d’éviter la lassitude du quotidien.


Pas de changement au niveau de l’habitabilité.

Toujours aussi généreux que dans une version normale, il est disponible en 5 ou 7 places (2eme banquette à l’arrière).


Le volume du coffre est énorme et peut atteindre près de 2000 litres.


L’esprit ‘Clever’ est toujours présent avec les parapluies rangés dans les portières avant, l’éclairage de coffre se transformant en lampe de poche, le grattoir dans la trappe à carburant, …

Simple et efficace.

🤩

Comment ça roule.

Montez à bord et appuyez sur le bouton Start pour entamer le voyage.

Les vocalises émises par cette version RS sont étonnantes. Eh oui, un diesel avec un bruit proche d’un V8 a de quoi interpeller.


De l’extérieur, c’est le même son qui coule dans vos oreilles, différent et bien plus agréable qu’un mazout classique. Merci la bande son.

Malgré une masse importante approchant les 1900kg, les mouvements de caisse sont limités.

La suspension adaptative (de série) offre un bon filtrage des inégalités de la route et permet de limiter le roulis, surtout en mode ’Sport’.


Bien aidée par les 4 roues motrices pilotées électroniquement, la motricité est excellente.

La masse se fait plus ressentir dans les courbes lentes que dans le rapide où le Kodiaq RS semble bien plus ancré au sol.


Le confort de conduite est bien présent malgré des jantes de 20’’ qui le rabotent un peu.

La taille des freins est revue à la hausse, ce qui procure un freinage plus d’endurant et plus mordant.

Pour clôturer.

Skoda a badgé ‘RS’ son premier SUV.

Je le qualifierai de dynamique plutôt que sportif. Le poids reste l’ennemi premier en termes de grosses performances.


Il maîtrise bien sa consommation, offre une excellente habitabilité avec la possibilité pour les familles nombreuses, de disposer de 2 places supplémentaires.

Son moteur ronronne et dispense un bon agrément de conduite, bien secondé par la boîte DSG.


Si le prix d’entrée passe juste la barre des 50000€, le modèle d’essai vous coûtera 61000€, un prix conséquent.

Les + :

 Design des sièges.
 Consommation maîtrisée.
 Habitabilité.
 Confort.

Les – :

 Uniquement du diesel.
 Poids.

Dimitri Haulet.

Nos photos.

Skoda Kodiaq RS.

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