Superbiker - 35 ans ! 🥂

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2022-10-13 09:26:21   

Le mois d’octobre évoque pour certains la récolte des betteraves.

D’autres se retrouvent à Mettet pour cette manifestation enviée des organisateurs et attendues par les pilotes.

Appareil photo et enregistreur en mains, allons à leur rencontre.



Team lituanien.

Après le Supermoto des nations d’autres Lituaniens apportent leur talent et découvrent la fournaise du Superbiker.


Yana Opligtenberg.


Je connais le monde de la moto par mon papa. Il me permet d’essayer et j’adore. Je fais mes premiers tours de roue à 4 ans sur une Yamaha Peewee.

Je commence la compétition cette année. Ma première course à Francorchamps se déroule bien et me procure beaucoup de plaisir.

Le Superbiker est la deuxième compétition et tout va bien jusqu’à présent. Je le connais parce que mon papa y participe aussi.

Ma sœur et maman pratiquent la moto sur la route, sans compétition.

Pour aujourd’hui, j’espère ne pas être dernière et prendre beaucoup de plaisir.

Valentin Durand.

Je roule depuis mes trois ans et j’en ai douze maintenant.

Mon papa et moi regardons ensemble le Moto GP. Ainsi est venue l’envie de rouler.

Papa me dit : « Quand tu roules sur un vélo à deux roues, je t’achète une moto. »

C’est une Pocket bike, ensuite une Peewee 50 Yamaha, une KTM 50CC, une 65CC de cross, deux fois Yamaha 65CC, une85CC et enfin celle-ci.


Mon objectif est d’aller le plus haut possible. Mon idole est Thomas Chareyre.

Concilier école et sport n’est pas facile mais papa veut que je roule à moto si les résultats scolaires sont bons. Jusqu’à présent, je peux rouler.

Ma sœur de neuf ans voudrait aussi rouler. Pour le petit frère qui vient de naître, nous attendrons avant de savoir.


Randy Goetzl.


Pour moi, c’est la meilleure course en Europe, la meilleure émotion en Supermoto. Il y a 10 ans que je suis venu à Mettet pour la première fois.

En Suisse, je participe au championnat national avec une Husqvarna mais ce sport n’y est pas aussi populaire. Je me classe dans le top 3.


Ici, le circuit, tous les spectateurs présents font de cette course un événement unique. C’est vraiment la meilleure course.

Tous les pilotes rêvent de la finale et de gagner. Mon but est d’y arriver comme à chacune de mes participations au Superbiker.

Quel plaisir !

Michaël Paul.

Je fais le Superbiker depuis tout jeune, le premier à 17 ans sur une Kawasaki 500. Je pense être à ma 26ième participation. Nous sommes sans doute peu nombreux à atteindre ce nombre.

La moto, c’est de père en fils. La famille de maman est un vivier de trialistes et celle de papa orientée motocross.

Tous les enfants roulent à moto. Aux repas de famille, devinez de quoi nous parlons ?

La moto, je commence à trois ans et demi, la compétition à sept ans en motocross sur Yamaha.


A dix-huit ans, je fais un essai Supermotard et j’obtiens un contrat avec Husqvarna Allemagne. J’entame une carrière qui sera professionnelle deux ans plus tard pendant six ans.

J’ai roulé pour un team allemand sur Husqvarna, pour Honda Europe du Nord, pour Yamaha Europe, pour Kawasaki.

Le Superbiker, c’est la course qui rassemble le plus de pilotes toutes catégories, au plus haut niveau, sans concurrence.

Je garde un mauvais souvenir de la chute ici en 2002 lors d’un championnat d’Europe. Une scène violente avec plusieurs pilotes blessés et des images très pénibles.


Heureusement, il est de bons moments dont la course en 2005 avec Kawasaki et une cinquième place en finale, mon meilleur résultat absolu.

Danielle Kernick.


Une fille à moto au Superbiker, ce n’est pas habituel.

J’ai 22 ans. Je commence la moto en 2007 à 7 ans.

Je suis en compétition depuis 2014 sur une 250CC et maintenant sur une 450CC.

Je participe à mon premier Superbiker en 2021, je termine 17ième après un mauvais départ lors de la dernière manche.

J’aime le supermotard, le départ et tout le reste.

J’aime vraiment rouler sur une moto en compétition, l’opportunité de me mesurer aux autres concurrents.


En 2022, le TM Ladies Challenge nous permet de rouler sur une TM 2 temps.

Le Superbiker de Mettet est un événement mondial, le festival de l’année.

Pour ma deuxième participation, j’espère faire mieux que l’an dernier.

Daivin Clarinval.


Prénom particulier, original qui vient des U.S. Le prénom de mes frère et soeurs ont la même terminaison.

Je ne suis pas le seul à rouler à moto : mon papa et mon frère Melvin en motocross et ma sœur Amandine en supermotard, notamment ici au Superbiker. La moto est un gène dans la famille.

Le superbiker à Mettet est l’événement attendu par tous. C’est réputé mondialement.

Avec le gratin du monde entier, c’est la cerise sur le gâteau. Et bien sûr, la fête.

Chacun veut prouver notre talent et impressionner les adversaires.

Heureusement, je dispose de l’appui de ma famille en général et de papa en particulier pour la mécanique.

Je n’oublie pas les bons amis toujours présents.


En dehors du Superbiker, je roule en championnat belge de motocross avec plusieurs victoires cette année. Je suis très content de la nouvelle moto, pratiquement d’origine.

A 22 ans, je m’interroge sur l’avenir de la moto. Par exemple, aujourd’hui en supermotard, il n’y a que deux courses pour la saison 2023.

Heureusement, certains comme Fred Fiorentino, essaient de meubler ce calendrier. Avec mon team MX Team Forever, nous tentons aussi d’organiser une épreuve à Gedinne.


Si réunir le budget et obtenir les autorisations restent difficiles, cela peut être possible avec l’envie et l’aide de mes pilotes.

Si je n’éprouve plus de plaisir à moto, j’arrête.

A côté de la moto, je pratique le vélo en enduro, VTT eBike. Mon frère a commencé et je l’ai suivi. Cette discipline me plaît fortement.

Lore Berlencourt.


J’ai 22 ans et j’habite à Landen. Je roule à moto depuis mes 16 ans.

D’abord une 50CC supermotard, une KTM Duke 125CC et maintenant une KTM 500CC Supermotard.

Physiquement, c’est dur mais j’adore. Je n’ai pas d’entraînement particulier.

J’ai simplement suivi un cours avec le team de stunt Bleuk et c’est ainsi que tout a commencé.

Ce sport m’apporte beaucoup d’adrénaline et il donne aussi beaucoup de plaisir aux spectateurs.


Ma moto est abaissée parce que je ne suis pas grande, elle est légère et maniable.

J’ai connu trois accidents routiers à moto avec une clavicule cassée.

Mais rouler à moto sur la route ou ici, c’est du bonheur.

StuntTeam Bleuk.

Julien Vanstippen.


Julien Vanstippen.

J’ai 27 ans et je viens d’Ophain dans le Brabant-Wallon. Je pratique le freestyle motocross en tant que pilote professionnel sur des évènements et compétitions dans le monde entier.

J’ai déjà participé à plusieurs éditions du Superbiker de Mettet.


Aujourd’hui, nous sommes 5 pilotes dont un quad.

Nous nous lançons sur une rampe spécifique qui nous permet de faire un saut de 23 mètres de long et nous montons jusqu’à 12 mètres de haut.

Nous faisons des figures de toutes sortes en ‘regular’ (à l’endroit), en ‘backflip’ (saut périlleux arrière), mais également en ‘front flip’ (saut périlleux avant) que je réalise pour la première fois en exclusivité pour le public de Mettet.


Notre spectacle montre de très belles choses et le public va se régaler.

C’est dangereux mais nous limitons les risques.

à voir et à revoir !
Dimitri Haulet.

Être présent à Mettet est toujours un bon moment et un bon souvenir pour moi car c’est le seul évènement de l’année où je roule devant mes fans belges, mes amis et ma famille.

Youri Catherine.


Très heureux d’être qualifié pour la finale, Youri confirme ses qualités et termine deuxième du Superbiker 2022.

Bravo !


Youri Catherine.

Barry Baltus.


Normalement, je ne devais pas rouler mais Mettet est presque ma seconde résidence.

Je pars lundi pour l’Australie et je dois éviter une blessure.

Surtout, je veux faire plaisir à mes fans.


En Moto 2, la saison ne se passe pas trop mal.

Après un bon début, je me suis cassé le bras. C’est un moment difficile.

Depuis, je progresse et je suis dans les points lors des cinq dernières courses.

C’est chouette et je dois continuer sur cette lancée pour les trois dernières courses : Australie, Malaisie et Valence.

J’espère encore prendre des points lors de celles-ci. De plus, je viens de signer pour deux ans au sein du même team et cela renforce ma volonté.


Xavier Siméon.


Xavier reçoit l’hommage des organisateurs et du public pour sa carrière.

Xavier Siméon.

Nous lui souhaitons ‘Bon Vent’ pour ses nouvelles entreprises.

Marc-Reiner Schmidt.


Je suis de retour à Mettet et pas pour le Supermoto des Nations mais pour le Superbiker, un des plus grands événements de l’année.

J’ai déjà gagné quatre fois et j’espère la cinquième victoire ce dimanche, c’est le but.


Le prochain week-end, nous allons au circuit de Carole, près de Paris, pour la finale du championnat du monde.

Ensuite, quelques moments de repos sans moto avant de commencer les tests pour la saison 2023.

Je participe au championnat du monde, au championnat d’Italie, à deux courses du championnat d’Allemagne.

Environ 25 week-ends de compétition de mars à octobre, 16 suivis d’un de repos.

Mais c’est ma passion, mon plaisir d’être sur la moto.


Surtout à Mettet avec les spectateurs, c’est une ambiance particulière.

Je suis venu la première fois en 2O15, puis en 2016, 2018, 2019, 2021. Je suis absent en 2017 pour un problème de santé. Pas d’organisation en 2020.

Cinq participations et 4 victoires, je suis prêt pour la cinquième victoire.

Je répète, je suis ici pour la victoire.


Même si la semaine prochaine est la dernière manche du championnat du monde, je n’ai aucune crainte à participer au Superbiker.

Je suis entraîné, physiquement et pour les réflexes.

Si je reste à la maison, je roule aussi. Je reste prudent mais la course, c’est la course.


Encore une fois, le succès est au rendez-vous.

Organisateurs, pilotes, public sont enchantés de cette organisation 2022 et attendent la prochaine.

Cette dernière photo assure des cars entiers de spectatrices pour 2023.

😇

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