Toyota RAV4.

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2019-06-08 09:46:06   

Voilà déjà 25 ans que le nom RAV4 est apparu dans le catalogue du puissant constructeur japonais Toyota.

Il est parmi les premiers à ouvrir la voie des SUV en plein boum actuellement



Avec cette 5ième génération, Toyota met en avant une motorisation hybride complètement renouvelée, motif supplémentaire pour en prendre le volant.

Look.

Le coup de crayon des designers japonais se remarque au premier regard. Les traits étirés, la coupe nette et franche rappellent visiblement le C-HR.

Sa robe ne laisse pas indifférent et les avis seront tranchés : « J’aime ou je n’aime pas ».


Le RAV4 se pose sur la plateforme modulaire TNGA (Toyota New Global Architecture) plus compacte, plus rigide et plus légère, des arguments intéressants pour la sécurité et le plaisir de conduire.

S’il perd un demi-centimètre en longueur, l’empattement lui, prend 3 centimètres. La silhouette est un peu plus trapue, plus massive.


Engine.

Sous le capot du RAV4, vous trouvez de l’essence et des versions hybrides.

Le diesel est banni dans la marque et seuls quelques modèles continuent de l’offrir (Hilux, Land Cruiser…)


La version de base du RAV4 est proposée en essence (2,0L atmosphérique de 175ch et 208 Nm) avec une boîte manuelle.

2 versions hybrides sont disponibles :

• la traction (2,5L de 218 ch).
• la 4 roues motrices (2,5L de 222 ch).

Elles sont équipées de la boîte auto CVT.

Pour le 4x4, un moteur électrique supplémentaire apporte le zeste de puissance aux roues arrière si besoin.

Le concept de l’hybridation reste inchangé : le moteur essence apporte la majorité de l’énergie, l’ensemble électrique (moteur/générateur/batterie) fournit l’appoint supplémentaire.

Inside.

L’habitabilité est un point fort de ce nouveau RAV4. Il est conçu pour offrir aux occupants, un environnement plus important.

L’espace aux coudes gagne 4 centimètres et celui aux jambes arrière 5 centimètres.


Le volume du coffre a augmenté de 79 litres pour atteindre 580 litres.

Par rapport à son ainé, la qualité des matériaux fait un grand pas en avant.

Le graphisme du système multimédia, ‘Has been’ et peu intuitif, constitue le petit bémol par rapport au concept technologique de l’ensemble.


Sur la route.

La suspension est bien calibrée. La répartition des masses est quasi parfaite (51% / 49%) ce qui permet d’avoir une voiture bien équilibrée et agréable au quotidien.

Avec sa direction légère et précise, combinée à un châssis en net progrès, le dynamisme du RAV4 fait un bond en avant.


Si l’effet ‘moulin à café’ est toujours présent lors des fortes sollicitations de la pédale de droite, un travail important est effectué sur la boîte de vitesse et apporte plus de douceur, plus de discrétion en conduite coulée.


La consommation me surprend agréablement. Je relève un bon 6,1 litres à la fin de l’essai (usage mixte à prédominance ‘autoroute’), résultat plus qu’honorable au vu des dimensions de ce SUV.

In Fine.

Ce RAV4 se bonifie dans plusieurs domaines : une habitabilité à la hausse, des matériaux de meilleure qualité et une personnalité nettement plus affirmée.


Par contre en Wallonie et à Bruxelles, la fiscalité lui joue un mauvais tour avec une TMC et une taxe annuelle toujours aussi imbuvables.

L’option hybride est un atout non négligeable qui diminuera les passages à la pompe et réduira donc son prix de revient à l‘utilisation.


Les + :

 Habitabilité.
 Look.
 Qualité de finition à la hausse.
 Peu gourmand.
 Equilibre.

Les – :

- Graphisme Système multimédia à la traîne.
- Fiscalité (Wallonie/Bruxelles).

Dimitri Haulet.

Nos photos.

Toyota RAV4.

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