Réputé pour la solidité de ses voitures, Volvo ne passionne peut-être pas les foules comme peuvent le faire des marques plus "glamour" comme Bugatti, Jaguar, Mercedes, ou même Citroën !

N’empêche que Volvo a aussi ses passionnés : on les retrouve généralement aux Pays Bas où même la famille royale s’est acoquinée avec le dernier constructeur suédois.

Les Néerlandais avaient bien fait les choses : à peine arrivés, nous étions dirigés vers des parkings spécifiques à chaque modèle…

C’est ainsi que nous notre Volvo s’est retrouvée entourée de ses sœurs : on aurait dit un parking d’attente de l’usine Volvo de Gand.

Imaginez le Nekkerhal de Malines (enfin ) plein à craquer de stands dédiés uniquement à une seule marque !
C’est à peine concevable pour un propriétaire d’une marque disparue comme Borgward, Tatra, ou même Panhard !

Pourtant, c’est ce qui vous attend si vous vous décidez à faire le trajet vers Nieuwegein.
Cette ville, située au sud d’Utrecht, n’est qu’à 170 km de Bruxelles.
En un peu moins de deux heures, vous y êtes !

Dans cette caverne d’Ali Baba vous y trouverez certainement votre bonheur.
Attention, comme pour Citromobile, n’achetez rien avant de faire un tour complet du "Home Boxx Exhibition Centre" !
Certes, c’est plus long, mais cela en vaut la peine car les prix peuvent varier de manière assez surprenante !

Mais dans cette grand’messe Volvo, il n’y avait pas que des marchands du temple : les clubs y étaient aussi conviés.

La renommée de Volvo aux Pays-Bas est telle que certains clubs se sont uniquement spécialisés dans la promotion d’un seul modèle.
Voici ici le club "Katterug" dédié uniquement aux PV 444, 445, 544 et P210.

Le dos rond caractéristique de ces modèles est à la base de leur surnom "Katterug"

Les "Youngtimer" n’y échappent pas, voici une association qui ne jure que par les 850 qui, rappelons-le étaient fabriquées exclusivement à Gand !

Notre club national avait aussi le déplacement avec un stand où figuraient quelques modèles 340.

Bref, pour les amateurs de Volvo, cette bourse en valait la peine.

Quel dommage que le temps ait été aussi détestable !