L’accès au centre de Huy est pénible.
De nombreux groupes de personnes chaudement habillées vont et viennent.
Ah, vous entendez la voix caractéristique de l’inusable Jean-Pierre Amand.

Pas de doute, vous êtes au rallye du Condroz !

Passage au centre de presse, salutations aux organisateurs et nous voilà parés pour un premier départ en spéciale.

Wanze, les spectateurs sont nombreux et enthousiastes

et ce ne sont pas les fils barbelés qui les gêneront pour rejoindre les endroits spectaculaires. Route mouillée. Malgré cela, les Porsche nous impressionnent déjà par leur vitesse de passage et le bruit produit. Waouh, pourvu que cela dure !

Ouffet, nous nous régalons

car la route asséchée permet une vitesse de passage plus élevée. Même les plus petites cylindrées nous impressionnent.

Nous nous régalons aussi de bonnes gaufres de Liège à la cannelle, S.V.P., offertes très gentiment par un riverain : « Ma femme vient de les cuire » ... Merci, Madame, Monsieur.

De retour au centre, un petit café spécial (NDLR : essence et huile à mélanger avec la ‘touillette’ ) nous réchauffe quelque peu.

Attiré par le stand Family Champion’s Day

Nous y trouvons Paul Fraikin, connu aussi sur Automag.be comme ‘Oncle Paul’ et ses belles histoires. Ses anecdotes sont le fruit de sa longue présence en rallye.

« Heureux d’être présent pour promouvoir notre organisation du 3 décembre sur le beau circuit de Mettet. Je suis impressionné par l’engouement suscité et l’intérêt des passionnés. »

Chez Hyundai,

malheureusement, une mauvaise nouvelle nous y attend. Abandon des deux voitures ! Quel dommage car notre François en spéciale, c’est toujours beau à voir.

Quant à lui, Ghislain de Mévius

est trop vite contraint à l’arrêt par une pompe à huile défectueuse.Il est déçu.

« Une semaine de préparation, de tests, de reconnaissances…. , pour trois spéciales, c’est triste mais ça reste la loi des sports mécaniques. »

Heureusement, l’équipe pourra réparer et il repartira le dimanche en super rallye. Il signera ainsi trois scratchs devant les pilotes officiels Citroën. Bravo !

Par contre, son frère Guillaume, pilote R.A.C.B. sur la Peugeot 208 réalise un excellent rallye, il s’offre une victoire de classe dès sa première sortie sous les couleurs nationales.

Marquez ‘pas de chance’ pour Laurent Le Millin,

contraint à l’abandon en fin de journée le samedi. Il aligne une superbe Mitsubishi Lancer EVO 5. La voiture ressemble à s’y méprendre à une ex-usine.

Le travail et le soin apportés à la préparation valent le détour. Quand même 600 heures de travail, chapeau à l’équipe !

Notre touche-à-tout Frédéric Bouvy

aligne une splendide Porsche 997 dont le bruit fait l’unanimité. Malheureusement, une pièce du système de refroidissement dessertie le contraint à l’abandon.

« Fred, je t’ai entendu au rupteur pendant un bon moment dans l’ES de Wanze. C’est plutôt rare en Porsche. »

« Oui, nous avons mis la boîte courte et je plafonne à 202 km/h ».

Pas mal pour une rue où les voitures passent à 70km/h, habituellement.

Retour en spéciale à Villers-le-Bouillet,

non pas au jump qui est une page d’histoire pour le Condroz, mais à un endroit excessivement rapide et impressionnant pour le freinage sur sommet qui cache le virage à gauche.

Nous terminerons la journée par un retour à Wanze.

Comme Mao, nous y connaissons une longue marche pour atteindre le carrefour au centre du village mais les trop nombreux spectateurs nous privent d’une bonne vue.

Retour à pied par les campagnes pour bénéficier encore du passage de quelques voitures.

Fatigués, force est de constater que c’est trop rapide pour nous.

Un peu découragés, nous trouvons réconfort à la buvette de campagne grâce à la soupe et au vin chaud.

Dimanche matin, départ vers Goesnes-Marchin.

Sur les routes sinueuses, le spectacle reste impressionnant. Il sera rapidement écourté pour nous. En effet, Kris Princen sort légèrement du virage et nous arrose d’une pluie d’eau vaseuse...

Mouillés, transis de froid, incommodés par l’odeur, nous devons mettre un terme à notre rallye et rentrer à la douche, plus agréable celle-ci !

We’ll be back !

Dimitri et Philippe Haulet.

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