Family Champion’s Day 2017, les bruits de paddocks !

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2017-12-14 14:05:00   

Pour cette deuxième édition du Family Champion’s Day, Paul Fraikin a fait fort, très fort.

Les grands noms du rallye belge et international, bravo.




Saint-Nicolas, oufti !


Mais la neige, il n’y a que le bras droit du Grand-Maître qui le peut.


Sérieusement, après le retour, grande réussite de l’an dernier, comment sera accueillie cette édition ?

Consultons des pilotes et des spectateurs sur place.

Philippe Bauwens.


« Je viens à Mettet pour passer une belle journée. J’ai eu l’occasion de monter dans une Escort avec un pilote (Teemu Suninen) qui maîtrise très bien ce véhicule dans des conditions pas faciles, avec la neige. Nous sommes venus en équipe pour des sensations fortes.

Ma passion pour l’automobile s’exprime surtout à Francorchamps, j’y conduit les véhicules d’intervention. Etre présent pour de tels événements est toujours réjouissant. »

Nicolas Genon et Jean-François Gilles.


- Jeff.

« Jean-François dit Jeff Patate, je roule à Mettet pour mes amis d’une association pour personnes handicapées. Leur voiture a souffert la semaine dernière et je viens avec la mienne pour les dépanner, leur rendre service et me faire plaisir.

Depuis une dizaine d’années, je roule avec ma voiture, en championnat liégeois de rallye. Beaucoup de plaisir à Mettet pour ce Family Champion’s Day comme l’an passé. »


- Nicolas.

« Promotorsport est une A.S.B.L. qui promeut tous les aspects du sport automobile, mécanique, le rallye, ce qui vient avant et après.

Nous sommes ici pour réaliser le rêve de six enfants et adultes handicapés et pour réaliser les baptêmes de copilotage. »


Barry Baltus et son papa.


« 2017 n’a pas été une trop bonne saison. J’aurais pu faire bien mieux mais des problèmes devaient être réglés. En début de saison, la moto n’était pas au point. En fin de saison, elle était vraiment au point, prête à gagner mais j’ai connu quelques problèmes d’adaptation.

Pour 2018, en Red Bull Rookie Cup, il faudra aller vite, très vite et tout de suite. C’est une chance que je ne recevrai pas deux fois. En CEV, je devrai apprendre aussi très vite car tous les pilotes sont rapides.

Je suis conscient du travail important qui m’attend pour les prochaines années car le niveau est de plus en plus élevé. Je suis un espoir en Belgique mais se frotter aux Italiens ou aux Espagnols par exemple, prouve la difficulté à être devant. Je sais que deux championnats et l’école vont prendre beaucoup de temps et d’énergie. Je ferai le maximum et cela, grâce à Zélos. »


Le papa éprouve des difficultés à ‘goupiller’ travail, entraînements, courses.

« Généralement, on parle du week-end de la course. Pour nous, cela implique de partir le mardi et de rentrer le lundi. C’est presque une semaine. Pour lui, il faut être bien physiquement et mentalement. J’ai bon espoir pour la saison nouvelle. »

Thierry Gérome.


« Suite à un accident de la route, je suis paraplégique mais cela n’a, en rien, altéré ma passion du tout terrain dépuis 1980. Que ce soit en 4X4, quad, kart-cross, jet-ski et SSV maintenant, j’ai une carrière bien remplie.

Concessionnaire quad et SSV en région liégeoise, je participe au championnat SSV Benelux BGS Trophy ainsi qu’aux Morocco Desert Challenge et Balkan Off Road Rally en rallye-raid.

Nous roulerons à Mettet pour la finale du championnat BGS sur un circuit mi-bitume , mi-terre, même si ce n’est pas sur ce genre de terrain que les SSV peuvent s’exprimer au mieux.

Quelques bons souvenirs : les participations aux Dakar, le titre de champion de Belgique en rallye tout-terrain, la victoire à la Baja espagnole catégorie diesel et celle au Balkan Offroad Rallye. »


Vincent I See.


« Vincent Léone, je travaille pour la fondation I See qui a pour but, de permettre à chaque personne aveugle ou malvoyante de gagner en autonomie. Pour cela et grâce à une équipe de 7 personnes, nous proposons un panel de services comme par exemple l’éducation de chiens-guides, l’apprentissage des nouvelles technologies ( smartphone, ordinateur, …). Par exemple, avec un iPhone, la personne aveugle prend la photo de la canette qu’il tient en main et l’iPhone énonce ‘Coca-Cola’.


Paul Fraikin nous soutient depuis plusieurs années et c’est aussi pour lui que nous sommes là aujourd’hui. La fonction du chien est de me guider, d’éviter les obstacles. Dans la rue pour me rendre au bureau, il me permet d’éviter les poteaux, les trous, les flaques d’eau, tout ce qui peut constituer un danger.

La formation du chien dure deux ans et coûte environ 20000€, tenant compte de l’achat du chiot, du salaire de l’éducateur canin, de la nourriture, des soins et des examens vétérinaires, de la mise à niveau pendant une dizaine d’années, durée probable de sa mission.

La première année se passe dans une famille d’accueil pour la sociabilisation.
La deuxième chez nous où il apprend le métier de guide. Ensuite, il arrive chez son maître. Je dispose du mien depuis 15 jours et il a déjà changé ma vie ! »

Guillaume De Ridder.


La première course en RX2 était ici à Mettet. En fin d’année, quel est le bilan ?

« Plus que positif pour nous. A la base, notre objectif était d’apprendre la voiture, les circuits, la discipline car je la découvre. Pratiquement, le but à chaque course était d’arriver en demi-finale, donc parmi les douze premiers.

Avec une troisième place au championnat du monde, je pense qu’il est plus qu’atteint. C’est inespéré et je suis le premier surpris. Je retiens aussi la montée en puissance régulière tout au long de la saison.

A Lohéac, nous sommes passés près de la victoire et en Afrique du Sud, nous gagnons deux manches qualificatives devant Cyril Raymond, champion du monde en titre. La marche de progression est bien présente.

C’est le sport qui me convient le mieux. C’est le mix parfait des deux disciplines pratiquées par le passé, à savoir le karting pour la bagarre en peloton, la stratégie de course et le rallye pour le pilotage asphalte et terre. Le RX est la réunion parfaite des deux et je prends beaucoup de plaisir au volant.

Je travaille toujours chez Renault F1 à Paris. Bilan très positif aussi avec un C.D.I. signé cette année. Evidemment, tous mes congés sont consacrés aux courses et ça convient et à mon employeur et à moi-même. Etre pilote m’aide dans mon métier et être ingénieur m’aide pour piloter. C’est complémentaire, intéressant et enrichissant. »

Guillaume De Ridder.

Teemu Suninen.


« Je participe au Family Champion’s Day à la demande Paul. J’apprécie ce type d’événement, ‘fun and relax’.

A 6 ans, j’ai commencé le karting et je l’ai pratiqué jusqu’à mes 18 ans. Je suis intéressé par la vitesse. Au début pour moi, c’est un hobby mais rapidement, je veux devenir pilote de F1. Après une année de rallycross, similaire au karting pour moi, à 19 ans, je commence le rallye au plus bas niveau en Finlande.

L’année suivante, je passe au championnat finlandais, en R2, en R3 et avec un premier rallye WRC chez moi.


En 2015, je suis au départ du championnat du monde sur une DS3. A la mi-saison, je roule sur des 4 roues motrices, Ford Fiesta R5 et Skoda Fabia S2000.

Pour 2016, je suis en WRC2 sur une Skoda Fabia R5 et je termine vice-champion. 2017 me voit participer en plus à deux manches du WRC, 6ième en Pologne et 4ième en Finlande.


A la base, il faut du talent mais le travail est important et l’entourage, essentiel ! Je veux acquérir de l’expérience en WRC pour gagner des rallyes.

Pour de bons résultats, rester calme est nécessaire, comme ma référence Kimi Räikkönen. »

Teemu Suninen.

Même si le mauvais temps a découragé certains, les présents ont exprimé leur joie et leur enthousiasme à rouler sur ce circuit en bonne compagnie, à discuter avec ces pilotes connus.

C’est une expérience enrichissante et il est facile de conclure que pilotes, copilotes et spectateurs, tous attendent l’année prochaine pour l’édition suivante.

Mais, S.T.P. Paul, change de grigri que nous ayons un peu plus chaud !

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