Land Rover Evoque.

Découvrons ensemble la recette du succès du ‘petit’ modèle de la marque.
Les standards de beauté qui fondent la réputation de la première génération sont préservés.
Ajoutez quelques notes puisées çà et là, de son grand frère Velar, une référence en termes de beauté sur la planète SUV.
Il intègre ses poignées de portes, relie ses feux arrière par un bandeau noir et étire un peu plus ses feux avant.
Le changement de look n’est pas transcendant au premier regard mais pourtant, bien réel.
Oubliez la version 3 portes si particulière ainsi que la version cabriolet.
L’Evoque deuxième génération n’est disponible qu’en version 5 portes, la plus vendue et la plus pratique.
Sous le capot, les choix se portent sur de l’essence, du diesel et bientôt, une version Plug-in.
Dans la famille diesel, le choix est assez simple puisque vous trouvez un bloc 4 cylindres de 2,0 litres de cylindrées mais avec des puissances de 150 ; 180 ou 240 ch.
Pour l’essence, pas de mélodieux 6 cylindres mais aussi des blocs 4 cylindres de 2,0 litres de cylindrée proposant des puissances de 200, 250 ou 300 ch.
La transmission intégrale ainsi que la boîte auto à 9 rapports fournie par ZF formera le duo.
Seul le diesel de 150 ch. est disponible en boîte manuelle à 6 rapports et en traction.
Pendant quelques jours, je prends en mains le plus puissant diesel afin de juger son potentiel.
Commençons par l’habitabilité . Elle est un peu à la hausse et ceci grâce à la nouvelle plateforme qui gagne 2 cm au niveau de l’empattement.
Le volume du coffre est en augmentation avec 591 litres et jusqu’à 1383 litres, banquette arrière rabattue.
L’ambiance est propre à la marque, un beau mix de luxe, de technologies, de bien-être, ’So British’.
Il reste néanmoins quelques plastiques durs contrastant avec d’autres matériaux ‘plus écologiques’ ou plus nobles.
L’instrumentation découle directement du Velar.
Je retrouve le système multimédia ‘Touch Pro Duo’ comprenant 2 écrans tactiles de 10’’, le premier situé sur le haut de la planche de bord pour le multimédia et le second plus bas pour les fonctions de confort.
Le cockpit lui aussi, passe à l’ère du digital. Son arborescence 2.0 demandera un temps d’adaptation.
Tout de suite, les premiers tours de roues annoncent la couleur.
Le moteur est coupleux à souhait (500Nm) et apporte une belle allonge avec une vitesse de pointe donnée pour 225 km/h.
Proche des 2 tonnes, l’Evoque n’est pas un poids plume. Il peut se montrer très présent lors des freinages appuyés.
La suspension est bien calibrée, elle absorbe les irrégularités de la route avec un confort que tous les occupants de la voiture apprécieront.
Elle maîtrise bien les mouvements de caisse, le roulis et apporte un bon équilibre à la voiture.
Le comportement dynamique est relativement préservé malgré une boîte automatique manquant un peu de réactivité.
L’insonorisation est un point fort de cet Evoque. Le moteur bien isolé, les bruits émis par ce dernier sont faibles.
Ainsi, vous enfilez les kilomètres sans fatiguer les tympans.
Seuls quelques bruits de prise au vent viennent perturber ce silence d’or.
Si au premier regard l’Evoque ne semble pas connaître de grosses modifications, il en est pourtant tout autre avec sa nouvelle plateforme qui lui permet d’adopter une version hybride.
La technologie reste au top, couplée à un confort de conduite préservé.
Cet Evoque devrait à nouveau faire des ravages dans un segment où la concurrence est de plus en plus féroce.
Les + :
– Look.
– Qualité de finition.
– Insonorisation.
– Comportement routier.
– Hi Tech.
Le – :
– Poids.