Le Bug Show a 25 ans : quelle fête !

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2017-08-15 15:52:06   

BUG SHOW 2017.
Encore une fois, la 25ième édition du Bug Show, est une réussite.

La comprendre impose presque d’y participer, d’être présent à Francorchamps sur ce circuit adulé par tous.

Et c’est bien ce que font les propriétaires des 2016 VW refroidies par air et des 514 d’autres marques.


25 ans, c’est un bel âge pour une manifestation.


Et au ressenti de l’engouement, de la joie des participants et des spectateurs, le Bug Show offrira encore de nombreux jours heureux.

La preuve par quelques témoignages.

Jean Yernaux.

Je viens de Chimay. VW représente une vieille passion. En 1992, j’achète une Coccinelle que je voulais depuis longtemps. Après trois ans de restauration, elle participe à quelques cérémonies de mariage ou autres.

Puis, elle passe chez d’autres membres de la famille et reçoit une nouvelle restauration il y a peu.


Cette passion permet la rencontre de 3 personnes qui créent le Bug In à Chimay. Donc pour moi, c’est une vieille histoire qui se perpétue et qui donne ce magnifique événement à Chimay, événement connu mondialement.

Si le Bug Show est une concentration, le Bug Inn symbolise la commémoration. C’est un ‘copier/coller’ de ce qui se pratique en Californie, un pèlerinage, un revival avec des vedettes et des gens qui ont marqué la scène VW.

On y vient pour les belles voitures mais aussi pour entendre ces personnes et pour échanger des points de vue.


Ce véhicule appartient au Circuit de Chimay. Il illustre parfaitement le partenariat existant entre la Brasserie et le Circuit de Chimay par un des plus gros événements que le circuit accueille.

Ce partenariat a permis de relancer notre circuit en 1998. Avec ses pompes, c’est un petit coin sympathique, à condition de rester dans les vôtres.


Michiel Vercruysse.


J’ai 26 ans et j’ai acheté cette Coccinelle il y a 8 ans. Seul, j’ai entrepris la restauration complète qui a duré 3 ans : intérieur, carrosserie, mécanique, tout est refait à neuf.


C’est une passion dans la famille. Un parent mécanicien possède une Coccinelle et il me transmet le virus. Maintenant que celle-ci est terminée, je recherche une autre à restaurer.


Stephen Pang, de Malaisie.


Nous sommes une équipe de 5 personnes et de 4 voitures. J’ai fait ce voyage il y a 3 ans jusqu’à Hessisch Oldendorf en Allemagne. Nous le refaisons pour le show organisé dans cette ville.

Le team s’appelle #Live2Drive. Notre voyage se fait entièrement par la route : Malaisie, Thaïlande, Laos, Chine, Mongolie, Russie et l’Europe. Partis en mars 2017, nous avons parcouru 29000km jusqu’à présent. La date du retour n’est pas précisée, certains profitent du voyage pour rencontrer la famille.


Hessisch Oldendorf.

Live2Drive

En moyenne, nous subissons une panne tous les deux jours. Nous roulons 14 heures par jour. Notre avance est irrégulière, parfois 200km par jour, parfois 1000km en 3 jours.

La voiture de notre boss n’a pas de chauffage. C’était difficile pour traverser la Sibérie par -4°.

Je n’ai pas de mauvais souvenir. En voyage, il ne faut pas trop espérer et prendre ce qui vient.

Par contre, trop de bons souvenirs. Par exemple, pendant la traversée de l’Allemagne, je prends une photo de moi embrassant le sol et la poste sur Facebook.

Pendant plus de 24 heures, je suis sans connexion internet. Quand je peux me connecter, ma page Facebook est passée de 8000 à 16000 fans et la photo touche 2 millions de personnes en 24 heures.

Je ne suis pas une vedette, la voiture est une vedette.


C’est mon T1 de 1966. Je l’ai acheté en Malaisie il y a 15 ans, Pour réaliser ce voyage, j’ai vendu deux voitures et ma nouvelle Beetle.

Le rapport entre le ringgit, monnaye malaisienne et l’euro est de 1 à 5. Tout coûte 5 fois plus cher pour nous en Europe. Nous n’avons pas d’assistance, sauf ‘You Tube’.


Damien et Paul.

Nous sommes à Francorchamps pour le Bug Show. C’est la fête de la plus belle des autos, la Coccinelle, même si j’aime toutes les vieilles VW. La passion vient de la famille et j’étais le seul membre sans Coccinelle ! Donc, c’est un passage obligé, une initiation.

La voiture est de 1972 et je l’ai depuis plus de trois ans. Elle est loin d’être parfaite car je suis moins doué pour la peinture mais j’ai tout fait moi-même pendant trois ans.

Après l’achat, elle reste roulante pendant un an et demi, elle est immobilisée pour 4 à 5 mois pour les gros travaux de carrosserie, environ 800 heures de travail.

Dans les années 90, elle a été repeinte en bleu électrique, une couleur qui ne lui convient pas selon moi et je voulais l’avoir à mon goût. J’ai remis les stickers d’origine, j’ai fait le maximum dans les détails.

Ce qui est incroyable, c’est le côté pratique de cette voiture pour y travailler. N’importe qui peut tout faire sur cette voiture : quelques outils, un minimum de compétences, une personne seule en 30 minutes peut sortir le moteur de la voiture si ce n’est pas la première fois.


Le Bug Show : quelle chance de rouler sur ce circuit mythique et ce, pour un prix raisonnable. C’est la communion entre tous les participants. L’ambiance est chouette, parfois un peu ‘mécano-mécano’.

Une concentration ailleurs qu’à Francorchamps, ce serait moins tentant. Prendre les mêmes virages, grimper le Raidillon comme les F1, quel rêve !


Cyril, Karine et la famille.

Nous venons de Bayonne pour cette concentration. Depuis plusieurs années, nous sommes passionnés de Coccinelle. Il y a une vingtaine d’années que nous ne participons plus à des concentrations et donc, nous sommes très heureux d’être ici au Bug Show. Quel bien ça fait d’y côtoyer tant de monde. C’est fabuleux, sauf la pluie.

La passion nous tient depuis plus de trente ans avec l’achat de la première Coccinelle, alors que Cyril n’avait pas encore le permis. Nous avons appris à conduire avec elle. Ce n’est pas toujours évident mais après, vous pouvez tout conduire.


Nous avons participé à de nombreuses concentrations en France, notamment celle du Mans. Qu’elle soit organisée à nouveau l’an prochain nous fait très plaisir.

Cette passion nous la partageons avec nos filles de 16 et 14 ans pour qui le Bug Show est une première. Nous sommes aussi touchés par l’accueil et la gentillesse ici.

Notre Coccinelle de 1972 est en cours de restauration. Elle est non roulante pour le moment. Espérons que l’an prochain, … nous puissions découvrir ce circuit que nous connaissons par la F1.


Stéphane Leubra.

Je viens de Suisse, j’ai 44 ans et je collectionne les voitures depuis plus de 20 ans. J’en possède 180. Elles sont toutes dans leur jus d’origine, dans l’état où je les ai trouvées dans les bois, les granges, les garages, n’importe où.

Dans mon musée, je les mets à la disposition des enfants sur un étage pour jouer et découvrir. Un demi-étage est consacré au bar et vous pouvez manger dans un phare de voiture ou être servi sur une vitre.

Le haut du musée accueille des décors en trois dimensions qui reconstituent le lieu de la découverte du véhicule. Parfois, je laisse libre cours à la fantaisie. Voyez la voiture qui m’accompagne aujourd’hui.


Cette passion m’est venue par un cousin qui possède une coccinelle à Château d’Oex, là où se tient le meeting VW. J’y vais et une montgolfière s’envole avec une Coccinelle accrochée sous elle.

Je connais ainsi un vrai déclic qui m’amène à posséder 180 voitures VW refroidies par air, des années 1950 à 1979. Mes préférées sont celles que je découvre dans les forêts, détruites, rongées. Mais il arrive que je sois étonné de leur bon état.

A Francorchamps, je participe pour la 5ième ou 6ième fois. Avec mon fils, je viens souvent pour suivre l’évolution de ce meeting. J’aime bien le côté un peu ‘fou’, lâché, comme ils font les choses ici. De plus, je suis très heureux d’être sur un aussi beau circuit.


Musee-VW.

Serge Loxey, un des organisateurs.

C’est une réussite malgré le temps parfois peu clément. Beaucoup de bonne humeur et encore une belle parade sur le circuit.

Malheureusement, la réglementation, les restrictions, les contraintes sont de plus en plus lourdes à supporter. Le coût financier aussi augmente régulièrement.

Notre volonté de continuer est toujours présente et les participants souhaitent aussi rouler sur ce magnifique circuit.


Le monde VW présente un esprit bon-enfant, une communion de tous sans jalousie et reste accessible financièrement à tout un chacun. Nous y voyons tous les types de véhicules, dans tous les états.

Un exemple du partage de cette passion. Paul-Yvon va en vacances en Guadeloupe et y rencontre le club VW où il est très bien accueilli. Aujourd’hui, un représentant de ce club est présent.


Si vous n’êtes pas encore tenté de participer à la prochaine édition, voici quelques incitants :

 Chercher l’intrus(e).


 La réunion familiale.


 La chasse.


 La recherche de certains plaisirs menottés.


 Les nounours.


 Le choix de la couleur de la tondeuse.


 La quête philosophique.


Alors, convaincu ?

Dimitri et Philippe Haulet.

Vos commentaires

  • Le 18 août 2017 à 13:19, par anne marie van larken En réponse à : Le Bug Show a 25 ans : quelle fête !

    bonjour, merci pour votre article et vos interviews, c’est vraiment bien écrit et agrémenté de photos. Pour ma part, je fais partie du club organisateur ’’ le belgian buggy & vw club’’ pour le club, je rédige le journal du club ( bimestriel) et suis responsable des démonstrations d’accélération dragster au bug show, je participe au bug show depuis la première édition, pour nous, c’est beaucoup de travail en amont, en aval et sur place mais nous le faisons avec plaisir pour la joie des participants. A l’année prochaine, Anne Ma

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.