Lorenz Luciano, jeune pilote, rêve d’une carrière sur les circuits, comme son idole !
, 2022-02-05 12:20:34
Originaire de Carnières, Lorenz à 17 ans, est un pilote moto chez Zelos.
Il participe cette année à la Red Bull GP Rookies Cup
et à la FIM Junior GP en catégorie European Talent Cup.
Nous l’avons rencontré au circuit de Mettet et écoutons-le.
Lorenz.
« J’ai commencé la moto à 3 ans. Je fais ma première course à 5 ans en motocross mais je n’ai pas aimé.
Je me suis tourné vers le supermotard, Mini Motos Races.
C’est un petit championnat de Belgique jusqu’à mes 8 ans.
Ensuite, je passe au Mini GP sur une Honda NSF100, championnat 2Races, jusqu’à 11,12 ans.
En 2017, je découvre le championnat de France pré-Moto3et je termine 12ième pour la première année.
En 2018, je finis 4ième. 2019 est l’année où divers soucis m’empêchent de terminer.
L’envie de courir à moto m’est venue par mon père.
Mécanicien automobile, il a pratiqué le rallye en voiture, avec ma mère comme co-pilote.
J’ai trempé très vite dans le bain de la compétition mécanique, mais pour moi, ce sera sur 2 roues.
A 2 ans et demi, je roule à vélo sans les petites roues stabilisatrices et je réclame aussi un moteur.
Mes parents acceptent mon envie et depuis, je ne descends plus d’une moto.
Pourquoi le N° 81 ?
Petit, le beau-père de ma maman s’est adonné à la compétition en motocross avec le N° 81 et je veux perpétuer ce souvenir.
Cette attirance pour les courses moto m’est venue par la télévision, les reportages Moto GP.
Valentino Rossi est mon idole. Tout petit, je pense : ‘Je veux faire comme lui, être comme lui’.
Mon rêve est d’atteindre le championnat du monde Moto GP et être champion. Je l’espère et je travaille pour y arriver.
Je suis les études à l’Institut Technique de Morlanwelz, en 5ième année.
La règle avec mes parents est que l’école et la moto vont de pair.
Je peux rêver mais je veux obtenir mon diplôme. C’est ma roue de secours.
Enfant, je roule toujours avec un vélo ou une moto.
Les vacances scolaires, je les passe avec mon père dans le garage pour apprendre la mécanique.
Zelos, je découvre par les pilotes Xavier (Siméon) et Barry (Baltus).
Je sais que Zelos est un excellent tremplin. Je suis content et fier d’être pilote Zelos. Sans eux, je ne pourrai être là où je suis.
La nouvelle saison se joue sur 2 tableaux, 2 compétitions qui ne sont pas en concurrence.
Red Bull MotoGP Rookies Cup :
• moto identique pour tous les pilotes.
• même équipement.
• réglages possibles.
• partage de toutes les informations parmi tous les pilotes.
• 7 WE avec 2 courses par WE.
• en Europe.
• lors des courses de MotoGP.
FIM Junior GP, catégorie European Talent Cup :
• motos identiques.
• au sein du team ArtBox.
• une équipe pour quelques pilotes.
• plus de possibilités de réglage qu’en Red Bull MotoGP Rookies Cup.
• en Europe, surtout en Espagne et au Portugal.
• 8 WE avec 2 courses par WE.
Cette année, je veux rouler sans pression, apprendre et continuer à m’amuser comme je l’ai toujours fait.
Je sais que tout ira bien ainsi.
Je tiens à remercier Zelos, toutes les personnes qui m’aident. »
Le papa.
« Nous ne le forçons pas. Nous avons toujours ressenti sa grande motivation. C’est sa passion.
Il roule pour s’amuser et s’il évolue vers un haut niveau, tant mieux. Ce n’est possible qu’avec l’appui de Zelos.
Nous, les parents, ne pourrions pas le porter aussi loin financièrement. Ce que Zelos apporte aussi, ce sont les contacts.
Pour espérer réussir, le talent ne suffit pas.
Argent, contact, talent et chance doivent être présents au même moment.
Je suis très fier de son parcours car il va côtoyer les plus grands pilotes du monde.
Nous savons d’où nous venons, nous gardons les pieds sur terre et nous remercions ceux qui nous permettent de progresser. »
Aussi bien entouré, mâture, Lorenz peut réaliser son rêve.
Souhaitons-lui.