Nissan 370Z Nismo.
, 2016-07-06 12:09:09
Rendez-vous dans 10 ans, promesse faite en 2006. Je teste alors la Nissan 350Z sur le circuit de Zolder et mes papilles gustatives restent sur leur faim. Qu’en sera-t-il de cette nouvelle mouture ?
Son histoire.
Rendez-vous dans 10 ans, promesse faite en 2006.
Je teste alors la Nissan 350Z sur le circuit de Zolder et mes papilles gustatives restent sur leur faim. Qu’en sera-t-il de cette nouvelle mouture ?
La Nissan 370Z est une voiture méconnue, peu courante sur les routes. Il est vrai que le régime de taxation belge la handicape fortement.
Dès le premier coup d’œil , je remarque la touche ‘Nismo’ : quelques appendices aérodynamiques, un liseré rouge, le bi-ton intérieur. Le look est plus typé ‘sport’ et ça me plaît.
Le coupé 370Z est relifté en 2015.
Fini les spoiler et aileron proéminents au bénéfice de la visibilité arrière. Cette nouvelle version joue plus la finesse mais gardera-t-elle son caractère viril ?
Sa robe blanche nacrée lui va à ravir, les jantes 19" anthracite au design massif renforcent le visuel ’costaud’ de la voiture.
La vie à bord.
Dès l’ouverture de la portière,
les sièges Recaro vous appellent à monter à bord du vaisseau 370Z.
La planche de bord a peu évolué et reste assez ’old school’.
Ne cherchez pas du ‘high tech’ dans la 370Z. Vous y trouvez l’essentiel, quelques gadgets, sans plus. Ce n’est pas sa vocation.
Assis, l’envie de faire rugir ce beau moteur me titille l’index.
Un grondement sort des échappements et la sonorité du 6 cylindres envahit discrètement l’habitacle.
Et c’est parti pour quelques jours de pur plaisir.
Motorisation.
Le moteur affiche 344cv et un couple de 371nm,
ça sent les envolées lyriques pour ce 6 cylindres...
Sans gros turbo pour le gaver de puissance, ce bon moteur atmosphérique se conduit comme une voiture de course. Ah, le pied.
On the road.
La 370Z est une voiture d’homme, dure, rigide
et il faut monter dans les tours pour en tirer la quintessence.
La poussée à bas régime n’est pas transcendante,
continuez à oser garder le pied sur l’accélérateur et laissez toute la puissance du moteur s’exprimer aux abords de la zone rouge est ’jouissif’.
Elle vous envoûtera dès 6000 tours et vous demandera le rapport suivant à 7500tr/min pour les plus courageux. C’est ça la ‘sixième symphonie Nismo’.
Après la première écoute, je ne peux m’empêcher de la repasser encore et encore.
Quel plaisir de retrouver les bases de la conduite sportive, découverte il y a quelques années sur les spéciales de rallyes !
Merci à Nissan de faire aussi des voitures ‘plaisir’
avec de vrais gros moteurs comme Outre-Atlantique. C’est aussi sans doute pour cette raison que la 370Z y est si prisée.
Mal desservie par nos taxations pharaoniques en Belgique, la 370Z ne connaît pas le succès qu’elle mérite.
Regrettable car une fois passé derrière son volant, vous ne voyez plus la conduite d’une voiture sportive du même œil.
Pour conclure, je dirai comme nos amis allemands et je signerai avec un Z comme ‘Zuper’.
Les + :
– Ligne intemporelle.
– Originalité du modèle.
– Plaisir ressenti.
– Montée lyrique du 6 cylindres.
– Sièges parfaits.
Les - :
– boîte de vitesse un peu longue.
Dimitri Haulet.