A plus de 45 ans, la GOLF de 8ème génération !

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2020-10-07 10:40:38   

A plus de 45 ans, la Golf apparaît sous les formes de la 8ième génération.

Elle se veut résolument plus technologique, plus dans la mouvance actuelle, bien dans son époque.

35 millions, c’est le nombre de Golf vendues à travers le monde depuis sa naissance.

Oui, c’est impressionnant !


Malgré d’autres rivales dans la gamme VW, LA GOLF doit rester en haut de l’affiche et la marque le sait.

Découvrons ensemble ce phénomène ‘Golf ‘.

Design.

Posée sur la plateforme MQB déjà présente sur la version 7, cette nouvelle génération garde les mêmes proportions.

Avec un peu moins de 4,30 m, elle se veut compacte et trapue à la fois.


Bien que je reconnaisse la Golf au premier regard et que les changements ne soient pas évidents, j’observe avec attention et constate que cette évolution est plus qu’un simple lifting.

La face avant change. Son regard intègre des phares LED plus étirés et surmontés par une bande lumineuse fuyante.


Le profil reste quasi inchangé alors que la face arrière intègre un bouclier plus aéré et plus travaillé.


Elle est aussi la première de la marque à arborer le nouveau logo VW. Plein et plus moderne, il trônera fièrement sur les futurs modèles.

Inside.

C’est à l’intérieur que ça se passe !

La digitalisation explose avec cette 8ième génération.

Le cockpit digital de 10’’ trône sous les yeux du conducteur. Il est bien sûr, paramétrable pour adapter le display à vos humeurs.

L’écran d’info-divertissement tactile se colle à ce dernier avec un angle léger qui l’oriente vers le chauffeur.

Sa taille varie de 8,5’’ à 10 ‘’ suivant la finition de votre Golf.


Au revoir, les boutons classiques. Bienvenue aux touches tactiles !

Le système d’info- divertissement est rapide et intuitif.

Le système de commande vocale apparaît. « Bonjour Volkswagen » et vous disposez de quelques commandes simples.

Les sièges offrent un confort fort appréciable avec un maintien latéral correct.


Avec 380 litres, le coffre reste dans la moyenne. Il offre un petit volume de chargement sous son seuil, pratique.


Sous le capot.

Les plaisirs sont variés et il y en a pour tous les goûts.

Que ce soit essence, diesel, hybride rechargeable, full-électrique (e-Golf ), tous les moteurs sont disponibles. Seul celui au gaz naturel arrivera plus tard.

Pour les plus sportifs, les versions GTi et GTE restent au programme.

Le 1,0 L de 3 cylindres essence représente l’entrée de gamme avec ses 90 ch. en boîte manuelle 5 vitesses.

Pour disposer de la boîte 6, vous choisirez le même bloc mais en version 110 ch.

Quant à lui, le 1,5 L propose 130 ou 150 ch. Les versions GTE et GTi plastronnent avec 245ch.

Coté diesel, le 1,6L TDi passe à la trappe. Seul, le bloc 2,0L subsiste et offre 2 puissances différentes : 115 ou 150 ch.


Pour quelques jours, je prends en mains la version Mild-Hybrid 1,5 L eTSI de 150 ch. couplé à la boîte DSG 7 rapports, équipé d’une micro-hybridation de 48 volts.

On the road.

Si la Golf possède une telle aura dans le monde depuis plusieurs décennies, ce n’est pas un hasard.

A bord, la position de conduite est bonne. Les commandes sont intuitives et tombent bien sous la main.

L’assemblage est de bonne facture et la qualité des finitions à la hausse.

Les plastiques durs ne disparaissent pas totalement mais sont nettement moins nombreux.

Je suis assez bluffé par l’insonorisation dans l’habitacle.

J’ai arpenté l’Autobahn. Et même au-delà des limitations de vitesses belges, le silence reste maître à bord.


Ce bon résultat est aussi lié à l’amélioration du Cx de cette 8ième génération.

Sur la route, son comportement sûr et efficace me séduit immédiatement.

Le châssis est bien affuté. L’amortissement bien calibré offre une balance équilibrée entre confort et sportivité.

J’affinerais un poil la détente des amortisseurs pour la rendre un peu plus sèche.

La direction relativement précise, n’est pas avare d’informations.


J’apprécie les kilomètres parcourus à son bord.

Le plaisir confort/sportivité me conquiert.

Par contre, je trouve cette boîte DSG un brin hésitante lors des freinages.

In Fine.

Les années passent et la Golf traverse les décennies avec sobriété et efficacité.

Si pour certains, elle semble garder une continuité esthétique, la révolution intérieure est cependant nettement plus marquée.


Malgré une concurrence externe et interne de plus en plus affutée, la Golf reste une valeur sûre. Le mythe devrait encore perdurer un bon moment…

Les + :

 Evolution technologique.
 Châssis plus affuté.
 Confort.
 Insonorisation.
 Comportement routier.

Les – :

 Look dans la continuité.
 BA DSG un peu hésitante.

Dimitri Haulet.

Nos photos.

VW Golf 8.

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