LE Superbiker de Mettet, source de rêves et d’étoiles dans les yeux...

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2021-10-15 09:50:17   

A plusieurs reprises, vous avez lu le plaisir que nous ressentons lors de cet événement.

L’édition 2021 renforce ce sentiment, sentiment aussi partagé par de nombreux participants, tentés par la conquête du Graal.


Écoutons-les.

Davey Todd.

« Je vis en Grande-Bretagne. Ce n’est pas la première fois que je viens à Mettet. Vraiment, j’aime ce coin, l’atmosphère, les fans belges, tous les fans européens.

Des pilotes venant du monde entier sont présents et c’est très excitant de se mesurer à eux.


Je suis particulièrement heureux de me battre contre les Légendes du TT Race. J’ai participé deux années au TT de l’île du Man. J’ai terminé à la sixième place chez les seniors.

Après l’arrêt dû au coronavirus, la course de 2022 est attendue impatiemment. C’est très dangereux d’y rouler. Vous frôlez les murs, les maisons.

Vous ne pouvez pas rouler comme en circuit, vous devez apprendre à rouler différemment et surtout, vous devez mémoriser le circuit d’environ 60km. C’est difficile à apprendre.


Je suis excité de venir au Superbiker de Mettet. Je dis à tout le monde que pour moi, le Superbiker de Mettet équivaut au TT de l’île de Man.

Mettet est le meilleur rendez-vous Supermoto au monde.


Mon meilleur souvenir à moto, c’est l’île de Man. Le meilleur à Mettet, c’est lors de la dernière édition où nous terminons 5ième.

Je veux revenir et faire mieux. J’aimerais être sur le podium mais la concurrence est très forte. Je ferai tout mon possible pour y arriver. »

Dean Hillier.

« Excepté les années du nouveau circuit, nous sommes venus chaque année depuis 2005. Lorsque les organisateurs ont remis en service l’ancien circuit, nous sommes revenus.


Le nouveau est bien mais n’est pas pour le Superbiker. Surtout le Superbiker à Mettet, ce n’est pas que la piste, c’est l’atmosphère, l’ambiance et je pense qu’il est le plus grand événement Supermotard au monde.

Tout le mérite revient aux organisateurs, notamment ceux que j’ai personnellement rencontrés Leslie, Laura, Sophie, M. Fiorentino et Phillip.

Nous souhaitons vraiment pouvoir organiser un tel événement au Royaume-Uni. »

Thomas Gillisson.


« Je viens pour la première fois à Mettet. J’y pense depuis de nombreuses années.

Après un long break, je recommence la compétition cette année. J’ai arrêté en 2009 pour me tourner vers d’autres sport comme le mountain-bike.


Le Superbiker ici est une belle compétition, un beau circuit qui attire beaucoup de participants et de fans. C’est unique au monde, ‘fun’. »

Michel Remon.


« Ce quad N° 30 est celui que j’ai fabriqué de A à Z. Pierrick ( Schweda ) que j’ai invité, l’utilise en course.

C’est un superquad développé pour l’asphalte, pour le supermotard. Il est très léger et stable doté d’excellents freins. Il est basé sur le châssis RST, modèle suisse, que nous avons amélioré en corrigeant les défauts et les points faibles. Ainsi, il est plus fiable.


Vainqueur du Superquader en 2014, Pierrick est satisfait de ce nouveau quad.

Le moteur est un Honda CRF 450 d’origine et le manque de puissance se ressent sur la longue ligne droite.

Nous sommes ici pour prouver la qualité de nos produits. »

Pierrick Schweda termine 2ième au classement général.

SoudaWeld.

Maxim Cluydts.

« Après ma demande en 2018, la cérémonie du mariage s’est déroulée en 2020. Mon absence est due au covid et à l’aménagement de la maison que nous avons achetée.

Mon beau-père avec son entreprise devait réaliser nos travaux. Il est malheureusement décédé en 2019 et nous devons aménager nous-mêmes.

Cela prend plus longtemps que prévu et nous débordons sur 2021.

Enfin, depuis 2 mois, nous y vivons.

En 2022, je construirai mon atelier et je reprendrai la compétition sérieusement. Nous penserons aussi au bébé.


Ma participation n’était pas prévue. Je viens en touriste, pour le fun, avec un budget minimum. J’ai acheté une chaîne et un bidon d’huile. Le reste était en stock.

Quelques copains m’apportent le sponsoring indispensable. Mon but est d’être sur le podium. Ce serait très bien.

Il y a 2 ans presque jour pour jour, que je ne me suis pas assis sur le quad. Je n’ai pas eu le temps de me préparer physiquement et c’est dur.


Pendant 8 ans, j’ai roulé avec le même quad, à moteur Suzuki 450CC. En 2017, j’ai réalisé le projet de monter mon quad équipé d’un moteur 690CC, projet qui me trottait en tête depuis 10 ans.

Ce moteur ne peut rouler qu’à Mettet, pas en championnat. J’ai organisé une soirée pour collecter des fonds et mon rêve s’est réalisé.

En 2018 après ma demande en mariage, j’ai gagné avec cette machine. J’adore la chevaucher. Je revis les émotions. Le couple, la puissance, l’odeur, c’est génial. Je ne la vendrai jamais. En plus, c’est Mettet. Je participe pour la quinzième année et ce n’est pas la dernière. »


Maimonte Mattia.

« Je viens d’avoir 11 ans. Je pratique la moto depuis mes 3 ans pour le plaisir et en compétition, depuis mes 7 ans.

Cela me plaît beaucoup et j’aimerais en faire mon métier.

Je suis membre de la Belgian Motorcycle Academy. Avec Fred Fiorentino, nous apprenons à rouler en supermotard.

C’est une école de pilotage. J’aime la vitesse et les glissades.


Mon papa a pratiqué la compétition et a entraîné des pilotes de motocross. Nous sommes 22 jeunes à participer au Superbiker, avec des 65CC ou des 85CC. J’espère montrer mon talent et terminer dans le Top10. »

Son papa précise que parti 24ième, il est remonté à la 14ième place.

Lorenz Luciano.


« Mettet, j’en rêve depuis tout petit. Je suis venu en voir, des stars qui y sont passées.

Après avoir couru en juniors, je suis très heureux de participer parmi les grands.

J’ai 17 ans et je pratique la moto depuis mes 3 ans. Je débute la compétition à 5 ans, par le championnat de Belgique de mini motos races, sur une supermotard Polini 50.


Ensuite, je roule sur une Two-Race Honda NSF100, en championnat de France pré-moto 3.

Ces deux dernières années, comme Junior Black Knight, je participe à la Northern Talent Cup où je termine chaque fois, vice-champion.

Pour la saison prochaine, comme Black Knights, je participe à la Red Bull MotoGP Rookies Cup. Je suis les traces de Barry ( Baltus ).

Mon rêve ultime est de participer au MotoGP et d’être champion. L’an prochain est consacré à l’apprentissage, à rouler sans pression.


La course des Nations à Venise est pour moi, un souvenir particulier de ma toute première victoire en Honda NSF100.

Je suis parti avec mon papa dans notre vieille camionnette et nous avons dormi sous la tente. En arrivant sur place et voyant les infrastructures des autres pilotes, je me suis demandé ce que je faisais là.

Par rapport aux autres participants qui changeaient de pneus pour chaque manche, je n’avais que des pneus usagés.

A 10 ans, j’ai gagné la course et c’est ma première victoire. »

NTC.

Red Bull Rookies Cup.

Romeo Fiorentino.

« Je suis à Mettet mais à pied. Il y a 3 semaines, je tombe au Supermotard des Nations et ma clavicule gauche est fracturée.

Donc, je subis une opération. C’est trop tôt que pour rouler en compétition puisque la convalescence dure entre 4 et 6 semaines.

Mardi prochain, je passe une radio de contrôle et je discuterai avec le chirurgien pour déterminer le moment de la reprise.


Cette saison m’a vu progresser. J’en suis conscient et content.

Si mon objectif était de monter sur le podium en championnat d’Italie ou d’Europe, il était un peu trop ambitieux.

Je suis quand même satisfait des progrès réalisés.

La saison prochaine, je participe aux mêmes championnats, italien sûrement et européen à discuter avec le team. »

Aras.


« Mettet est un de mes endroits préférés pour présenter mon spectacle de stunt.

Avec tous ces fans autour de nous, l’ambiance est merveilleuse. Nous sommes tous des accros de la mécanique.


Avec le coronavirus, ces derniers mois ont été différents.

C’est beaucoup moins de shows, moins de voyages, plus de temps en famille et pour l’entraînement.

J’espère que bientôt, nous retrouverons notre façon de vivre antérieure à cette période.

Aujourd’hui, je pense que les fans sont heureux de retrouver le show que nous présentons.

Ils sont excités et vraiment heureux, tout comme moi.

Et j’espère encore être présent ici l’année prochaine. »


Sarah Lezito.


« Pratiquer le stunt pour une fille n’est pas habituel.

Je pense que c’est ainsi que s’exprime le grain de folie en moi.

La moto, je la pratique depuis mes 14 ans, avec les copains.

Instinctivement, nous commençons par des roues arrière. Petit à petit, ces jeux deviennent notre drogue quotidienne avec d’autres figures.

Je suis toujours accro.


Mon projet pour l’avenir est de démontrer aux filles que la motivation permet de réaliser ce que l’on veut, à moto ou dans d’autres domaines.

C’est ma façon de faire bouger les choses, de les faire avancer dans le bon sens.

Aujourd’hui, je suis blessée aux ligaments croisés, blessure habituelle des footballeurs. C’est le risque de la moto aussi.

Avant l’opération, je continue à travailler mais en restant très prudente.

La convalescence me permettra de me renforcer, c’est ainsi que je vois les choses.

Pendant 6 mois, je vais travailler différemment pour repartir à 200%. »


Gilles Dejong.


« Je suis à Mettet au Superbiker parce que je DOIS y être.

Il représente pour moi, la fête de la fin d’année, celle qui clôture la saison.

J’y participe depuis 15 ans, je ne peux vraiment pas me passer du show FMX ici.

Nous sommes présents avec 3 pilotes français et un nouveau belge, Matthew Van Hoevelen qui débute en FMX après avoir participé au championnat du monde d’enduro.

C’est son premier show.


Comme pour tout ce qui concerne l’événementiel, nous galérons depuis le covid.

Nous sommes contents d’être enfin présents ici. »


Matthew Van Hoevelen.

Youry Catherine.


« Le Superbiker est la plus belle course de l’année, attendue avec impatience.

C’est une course incroyable avec une ambiance particulière.

A la fin du championnat, nous nous retrouvons tous pour le plaisir, pour l’esprit qui règne ici.

Je participe pour la troisième fois et depuis la première venue, je ne peux plus m’en passer.


Je roule en supermotard et en motocross.

En l’absence d’épreuves à La Martinique, je participe aux championnats d’Italie, d’Europe et à quelques courses du championnat de France.

J’adore Mettet, un beau circuit en ville.

J’apprécie aussi l’ambiance de folie des paddocks. »


💪

Classé 5ième lors de la grande finale, Youry a impressionné, et les spectateurs et les autres participants.

Marc-Reiner Schmidt.


« Après un break d’un an, je suis très heureux de retrouver le Superbiker de Mettet qui est pour moi, une des plus belles organisations de la saison.

C’est une très grosse course avec beaucoup d’excellents pilotes, des légendes. Je suis toujours content d’y participer, excité de me mesurer à eux.


J’ai déjà 3 victoires à Mettet et je viens pour la quatrième.

Le Superbiker est une compétition isolée qui ne compte pour aucun championnat mais qui bénéficie d’une excellente organisation.

C’est un des plus grands événements Supermoto au monde. Je n’ai pas roulé sur le nouveau circuit mais j’adore vraiment celui-ci ( l’ancien ).

Je préfère les circuits en ville, comme à Sestrières. Les fans sont proches et c’est mieux.

Tous les pilotes veulent participer et gagner. Sachez que je suis prêt pour dimanche.


Mettet est toujours un bon souvenir, vous sortez et vous rencontrez les fans. En plus, la nourriture est bonne et j’aime l’ambiance, sur la piste et dans le paddock. »

Pour Marc-Reiner, la quatrième est dans la poche.


Ce week-end sous le soleil a apporté beaucoup de satisfaction, de plaisir aux fans, aux pilotes, aux organisateurs.

Nous avons eu chaud au cœur en retrouvant notre ami speaker après son pénible combat contre la maladie.


Keep on fighting, old chap.

Quant à vous, pilotes, tout champion que vous soyez aujourd’hui, sachez que la relève se prépare…


Dimitri Haulet

Philippe Haulet

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