Rallye des Légendes 2012 : le ciel était de la partie !

Benoît Piette    2012-05-15 13:19:00   

Rallye des Légendes / Tourisme (13/05/2012)

Après d’interminables semaines de temps pourri que même un canard s’est pendu (c’est du Grand Jacques…), il faut croire que finalement les invocations de Bob ont été entendues par le ciel.

C’est donc par une fraîche mais lumineuse matinée que les voitures conviées à la partie touristique du rallye se sont élancées sur les routes de l’Entre Sambre et Meuse, du Condroz et de Hesbaye.


Le panel des voitures présentées était très diversifié.

Voici la plus vieille des participantes, une Renault 4CV de 1951. Ce millésime a vu la cylindrée du moteur ramenée de 760 cm³ à 748 cm³, mais il développe toujours ses 21 ch. à 5000 rpm. Vers le milieu de l’année, les amortisseurs à levier sont remplacés par des amortisseurs hydrauliques télescopiques sur les quatre roues.

Jusqu’en 1953, les 4 CV étaient reconnaissables à leurs six baguettes de calandre. Un seul phare antibrouillard était disposé à droite, son pendant à gauche est un klaxon.

D’un an sa cadette, voici une Lancia Aurelia B10 de 1952. Lancée au salon de Turin en 1950, cette berline fut la première voiture à être propulsée par un bloc moteur V6 à 60° tout en alliage léger.

La cylindrée de notre exemplaire (type B10) est de 1755 cm³ pour une puissance de 56 ch. Grâce à ses quatre roues indépendantes et ses amortisseurs hydrauliques, sa tenue de route était très saine.
Les qualités de la B10 sont le confort (peu de bruit et une suspension douce), le luxe et l’élasticité du moteur.
Longue de 4,42 m, large de 1,53 m et haute de 1,50 m, elle se distinguait par ses portes antagonistes mais contrairement à l’Opel Meriva de notre époque, il n’y avait pas de montant central, un peu comme ce que proposera la future Ford B-Max.

Au Salon de Turin de 1951, parallèlement à la sortie de l’Aurelia B20 coupé, l’acheteur a le choix entre deux moteurs : le 1,8 B10 de 56 ch. ou une version améliorée de 2 litres, appelée B21, développant 70 ch. et très semblable au moteur monté sur le coupé B20 (qui est toutefois légèrement plus puissant, délivrant 75 ch.).
La vitesse de pointe de la B21 s’améliore et atteint 145 km par heure.

Rivale de l’Alfa Romeo 1900, elle s’en distinguait par une classe et un confort supérieur, cette berline tira sa révérence en 1956 après presque 13.000 exemplaires construits dont environ 42 % de B10 et 30 % de B21.

Par des routes pittoresques, les participants ont rallié le château Bayard dans le village de Dhuy près d’Eghezée l’Hesbignonne.
Ce très beau château, encore entouré de douves, appartient toujours aux descendants du dernier Vicomte de Namur. La légende en ferait remonter son histoire à l’époque carolingienne, mais la bâtisse actuelle ne date que du XVIIIe Siècle.

Tout au long de cette journée, Phoebus veilla au grain en prodiguant moult de ses rayons dorés aux participants émerveillés… :-))

Après un lunch une seconde boucle les attendaient.

Hélas, mon jeune assistant photographe avait encore quelques devoirs et leçons à parachever et c’est à regret que nous avons quitté ce domaine enchanteur où la convivialité a régné tout au long de la journée.

Rendez-vous sera pris pour l’année prochaine, et cette fois-ci, sans devoirs ni leçons !

Encore merci à Anthony (13 ans), mon jeune copilote d’un jour, pour son aide précieuse et ses photos !

B.Piette

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