Tel le Phénix, il renaît : Land Rover Defender !

, 2020-11-12 08:48:11
Le Defender intègre le deuxième groupe, une icône pour certains, un mode de vie pour d’autres et traversant toutes les époques.
Quand la production s’arrête en 2016, tel le phénix, j’attends sa renaissance.
Grimpons à bord pour le découvrir.
Pas simple de concevoir un nouveau Defender.
Land Rover choisit un modèle totalement différent et casse cette continuité stylistique existant depuis plusieurs décennies.
Mais quelques ‘clins d’œil’ au passé sont présents.
Les fondamentaux, qui ont écrit l’histoire du Defender, doivent subsister. Par exemple, sa réputation de franchiseur hors norme.
Tout qui est monté en tant que passager ou conducteur dans un ancien Defender se rappelle le côté très spartiate de ce baroudeur, son châssis en échelle, sa boîte manuelle avec le long levier au grand débattement et sa suspension vous empêchant de boire en roulant.
Sur le berceau de ce nouveau Defender, les fées soufflent la modernité et apportent la révolution.
Le châssis monocoque en aluminium et les suspensions indépendantes à chaque coin sont les fondements de ce nouveau Defender.
Si les feux avant gardent la forme ronde comme leurs ancêtres,
les feux arrière optent pour un petit dessin carré.
Le profil garde son allure générale avec l’arrière guillotiné.
Comme pour la précédente génération, la version 3 portes (Defender 90) et la version 5 portes (Defender 110) sont au catalogue.
Bienvenue dans le monde 2.0.
Les écrans prennent le pouvoir, les compteurs passent au digital, le cuir s’étale sur les sièges…
Une véritable prise de pouvoir du luxe et du confort.
Il n’a plus rien à envier à ses comparses de la marque.
Le niveau d’assemblage, de finition et de qualité des matériaux vaut celui du Velar par exemple.
Comparé à la génération précédente, ce n’est pas une évolution mais la découverte d’un monde nouveau.
L’habitabilité est grandiose et le confort des sièges tout simplement parfait.
Vous retrouverez les motorisations classiques des autres modèles de la marque, versions essence, diesel mais aussi une Plug-in hybrid.
La puissance passe du simple au double entre le 2,0 litres 4 cylindres diesel affichant 200 ch. et le 6 cylindres 3,0 litres essence de 400 ch.
La version hybride fait mieux et passe la barre des 400 ch., 404 ch. précisément.
Je prends en mains le Defender 110 en version diesel avec le 2,0 litres de 240 ch. couplé à la boîte automatique ZF à 8 rapports.
Avec ses grandes dimensions, ce Defender s’impose sur la route.
Si son poids accentue les mouvements de caisse, il assure une tenue de route sûre et au feeling naturel.
Toutes les versions 110 équipées de la suspension pneumatique offrent un confort exemplaire.
Celle-ci absorbe les moindres aspérités de la route sans aucun retour désagréable.
L’insonorisation est excellente. Les bruits extérieurs y restent.
Le duo moteur/boîte répond aux attentes.
Dans cette configuration, le Defender se conduit en souplesse et en douceur.
Le bloc 4 cylindres n’est pas le plus expressif au niveau du caractère mais il s’exprime clairement au niveau sonore.
La boîte automatique est à la fois douce à grande vitesse et hésitante à basse vitesse. C’est parfois déconcertant.
Du côté de la consommation, la moyenne en usage mixte est située juste en dessous des 10L/100km.
Le Defender a bien changé. Il s’est bonifié avec le temps, comme le bon vin !
Si au niveau du design, quelques rappels sont présents, il en est tout autre pour l’approche technique qui s’aligne sur les meilleurs.
Les gains en confort, sécurité, habitabilité et plaisir de conduite sont énormes.
Sans oublier les qualités de franchissement et une capacité de remorquage de 3,5 tonnes.
Si vous trouvez un Defender 90 dès 51000€, vous dépenserez le double pour le Defender 110 en version X.
Les + :
– Look unique.
– Habitabilité.
– Robustesse.
– Confort.
– Finition.
Les – :
– Poids.
– Prix.