« Samedi, c’était très difficile de trouver la performance. Une casse de tirant de pont, bien connue sur les puissantes propulsions de l’époque, nous prive d’une place parmi les 10 premiers.

La voiture est en ‘suspensions terre’. Nous l’avons durcie mais le roulis était trop présent que pour attaquer d’une manière précise. Donc, très compliqué sur l’asphalte, environ 95% du parcours.

Aujourd’hui dimanche, il offre plus de terre. Notre plaisir est jouissif.

C’est une conduite presque à l’aveugle, seulement aux notes et à l’ancienne, virile, bestiale. Roulis et torsion de caisse sont présents en permanence, sans parler des pièges en spéciales.

Certains endroits ressemblent à un cimetière de voitures. Nos suspensions terre nous ont bien mis en confiance afin d’aller chercher cette victoire sur le challenge terre. »

« Je viens de Saint-Etienne pour mon tout premier rallye, à 62 ans. Il n’y a pas d’âge pour commencer.

La voiture est une Visa Gr B. de 1982. Elle a vu du pays.

Nous rentrons du Dakar Classic. Nous avons terminé sans problème, quatrième de notre classe, même devant des 4X4.

Elle est très solide, fiable. Cela nous permet de nous concentrer sur la course uniquement.

Légère avec sa carrosserie en polyester, nous réalisons le 31ième temps et attendons la suite avec impatience.

Car nous remontons au classement général. 39ième pour l’instant, nous visons la 30ième place.

Malheureusement, la dernière spéciale est annulée et nous perdons une chance de grappiller quelques places.

C’est sympa de tutoyer des grosses voitures avec un 1300CC pour un premier rallye.

Mon copilote est un maître, Michel Périn, champion de France des rallyes, vainqueur du Dakar. »

Michel Périn.

« Il m’aide beaucoup à apprendre et à progresser.

Par exemple, dans une spéciale d’hier, je gagne 30 secondes entre le premier et le deuxième passage.

Notre programme : le Pays de Galles dans 2 semaines, le Bordeaux Aquitaine fin février, le Tour Auto en Avril.

Nous participerons aussi au Championnat de France Terre pour quelques manches. »

Rallye du BAC.

« Je suis le copilote d’André Glesner sur une bien belle auto, une Porsche 911 de 1979, 3L., 200CV.

Depuis 2015, nous roulons aux Boucles avec elle.

C’est presque le seul rallye auquel nous participons, celui de notre commune, sur nos terres.

Nous avons roulé une fois à La Semois et aux Crêtes.

Lors du passage du rallye de Spa à Bastogne, un défi a été lancé entre amis et nous aussi, dans l’aventure.

La voiture est si fiable que nous roulons sans assistance. Le peu à intervenir concerne l’essence, le resserrage des écrous de roues, ce qui est fait facilement par nous ou par un camarade sur le parcours.

Notre but n’est pas de rivaliser avec les Escort mais de prendre du plaisir.

C’est le cas. A chaque participation, nous avons terminé.

C’est le plus important pour nous. »

« Nous ne participons pas à beaucoup de rallyes de régularité mais les Boucles de Bastogne sont une référence.

Dommage que le parcours soit si cassant. J’ai mal pour les voitures.

Même sans sortie, c’est éprouvant. Pour faire un temps, il faut ne pas y penser et piloter.

Pour nous, le plaisir avant tout. Mais le casque sur la tête, les mains gantées au volant, ON/OFF.

Je suis en compétition depuis que j’ai 20 ans, le rallye sur une Golf GTI.

J’ai tâté :

• du kart et de la Caterham,

Caterham.

• de la Norma sur circuit, un proto moteur 2L.,

Norma M20FC.

Norbert Santos.

Tour de Corse.

• de la Fun Cup et le rallye historique depuis une dizaine d’année sur Porsche.

Je prends celle-ci pour les rallyes cassants et la 928 pour le reste.

Pour cette saison, sur la Ford,

• Neige et glace
•  
• suivi du rallye du Dauphiné,
•  
• de Morzine.

Le Tour de Corse se fera avec la 928. »

« Nous sommes présents à Bastogne avec la Coccinelle jaune.

Nous adorons le style de cette voiture.

Elle donne l’impression d’un visage souriant, ce que nous recherchions, une image positive et joyeuse.

Sur base d’une Coccinelle d’origine, nous avons réalisé une préparation qui nous permet de batailler avec les autres concurrents.

Avec peu de puissance, sur les routes glissantes, nous pouvons les titiller. C’est chouette.

La compétition est dans la famille, toujours les sports moteur et sports de sensation.

Mes frères gèrent l’assistance. Notre priorité est les participations à Bastogne et à Spa.

Le nom ‘Les Joyeux Condruziens’ s’explique par notre origine de Miécret pour Simon-Pierre, de Natoye pour moi et par le fait que nous y vivons toujours. Cette appellation est née un soir entre amis et nous avons ainsi baptisé la voiture en 2019.

Nous sommes maintenant dans le top10 et espérons encore progresser un peu.

Comme le rallye de Huy devient ‘historique’, nous essayerons d’y participer en goupillant planning et budget. »

Une septième place conforte la bonne humeur des Joyeux Condruziens.

Comme vous pouvez le lire et le comprendre, pilotes et copilotes vivent leur passion et la partagent avec nous.

Nos photos.