"Ti", le retour ! Essai de la BMW 128 Ti.

Dimitri Haulet, Philippe Haulet    2021-12-29 11:24:39   

"Je parle d’un temps que les moins de vingt ans..."

Une perle 2002ti en robe orange.

Dyler.com

Ressuscitées par le constructeur bavarois, ces 2 lettres projetteront les plus anciens quelques années en arrière.

Cette série 1 accueille une nouvelle version sportive qui se place juste sous la 135i.


La 128 Ti embarque un 2,0 litres qui passe sa puissance aux roues avant. Changement notable pour la marque et je suis pressé de prendre le volant de cette série 1 en version ‘Hot Hatch’.



Design.

Cette 128 ti ravive une grande appellation arrivée dans les années 60.

Ce ‘ti’ pour ‘Turismo internatonale’ apporte un brin de nostalgie mais aussi de légende. Il signifiait sportivité pour la marque munichoise et c’est toujours le cas avec cette nouvelle génération.


Elle adopte les boucliers M Sport, les jantes en 18’’ qui lui sont spécifiques, tout comme des touches de rouge sur la livrée blanche.

Ces éléments rouges passeront au noir si vous choisissez la peinture bleue ou rouge.


La suspension sport abaisse la caisse de 10 mm et adopte les ressorts plus rigides ainsi que la même barre stabilisatrice de la M135i.


Par ailleurs, cette 128 ti est fort proche de la M135i.

Plus légère (80 kg de gain pour 1445 kg à vide), elle perd la transmission intégrale et sa puissance diminue de 306 à 265 ch.

Du côté de l’habitacle.

Je retrouve la sobriété et l’élégance de la marque. La qualité des matériaux et l’assemblage sont dignes du premium.


Quelques différences existent avec la 118i essayée en 2020, comme la surpiqure rouge sur le volant, le ‘ti’ brodé sur l’accoudoir et le revêtement spécifique des sièges.

Ces sièges, plus enveloppants, permettent un meilleur maintien et gardent un confort fort agréable.


Sous le capot.

BMW y glisse son 2,0 litres Turbo 4 cylindres, développant 265ch pour 400 Nm de couple.


Les performances sont dignes des super GTi actuelles avec un exercice du 0 à 100 km/h plié en 6,1 secondes et une vitesse de pointe limitée électroniquement à 250 km/h.

On the road.

A l’heure où les sportives se font rares, je suis impatient de prendre le volant de cette ‘Ti’, un suffixe qui m’envoûtait au passage d’une 2002 ti.

Lors des premiers tours de roues, la suspension donne le ton. C’est ferme mais pas inconfortable. Je m’habitue rapidement à cet amortissement bien calibré.


Le moteur est vif et monte rapidement dans les tours. Son caractère linéaire peut lisser les sensations mais un coup d’œil sur le compteur vous ramène vite à la réalité.

La boîte auto soutient les efforts du bloc 2,0 litres sans faille.


La sonorité du 4 cylindres reste discrète. Mode ‘sport’ enclenché, vous entendrez plus de vocalises sortant des diffuseurs..

La direction est précise et vous met tout de suite en confiance. Elle permet de viser le point de corde de manière chirurgicale.


Par contre, les remontées de couple sont bien présentes dans le volant lorsque vous attaquez les routes secondaires dégradées.

Jamais simple de passer de telles puissances sur les roues avant.

In Fine.

BMW apporte une touche de fraîcheur et de nostalgie en ramenant au catalogue les 2 lettres ‘Ti’.

Oubliée la propulsion mais le duo sportivité / plaisir est toujours bien présent à son volant.

Si vous pouvez garder un rythme soutenu sur les routes typées ‘circuit’, vous bannirez les routes dégradées.


Cette 128 ti est un savant mélange de citadine, sportive et GT agrémenté d’une touche premium.

Les + :

 Qualité de finition.
 Moteur vif.
 Boîte automatique efficace.
 Comportement équilibré.
 Look typé.

Les – :

 Remontée de couple.
 Prix premium.

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